Le salon France Quintessence des spiritueux se termine ce lundi à Paris. Après l'accueil des particuliers dimanche, c'était au tour des professionnels de déguster rhum, whisky, armagnac, calvados... Et la coqueluche de cette première édition se prénomme Mana'o.
Le rhum de Tahiti a fait fureur auprès des professionnels qui ont passé plusieurs minutes sur le stand de Mana'o. Jérôme, caviste dans les Yvelines, ne tarit pas d'éloges sur le liquide transparent : "C'est une très belle surprise : pour un rhum qui titre à 50° ça n'est absolument pas l'alcool qui de prime abord sort du verre, on a vraiment beaucoup de finesse, la canne est extrêmement présente, une sucrosité très délicate, des arômes fruités mais tout en subtilité... Le seul bémol à émettre, c'est la longueur en bouche qui pour moi est un petit peu courte, mais ça c'est lié à l'alambic. Mais pour une première, bravo ! Faites en beaucoup plus la prochaine fois, on en manque déjà !"
En effet ce caviste devra attendre quelques mois avant de pouvoir proposer Mana'o à ses clients. A la fin 2015, 5 000 bouteilles devraient être comptabilisées. Le producteur Olivier Duret espère "augmenter la production pour atteindre les 50 000 unités d'ici 2017-2018. Il y a une très forte demande qu'on ne peut malheureusement pas satisfaire tout de suite, mais c'est très encourageant. L'accueil chez les particuliers a été vraiment exceptionnel : ils ont apprécié le produit, sa fraîcheur, sa différence avec ce que l'on peut connaître... Côté professionnels c'est plus pointu mais l'accueil est quand même très positif."
"C'est un lancement officiel pour nous - avec l'arrivée sur le marché européen -, cela nous permet d'avoir des avis différents, explique Olivier Duret. On est attachés à nos produits, on est un peu chauvins, et ça permet de voir que les gens aiment la Polynésie, nos produits et ont envie de venir découvrir nos îles". Et quel avis plus objectif que celui d'un Martiniquais, représentant des Rhums JM sur le salon France Quintessence ? Dominique de la Guigneraye l'a goûté et l'a trouvé "excellent. J'étais très surpris ! C'est une petite production mais je l'ai trouvée très haut de gamme, très fruitée, très aromatique, comparable à nos rhums des Antilles françaises, qui sont vraiment des rhums de très grande qualité."
Pour Alexandre, gérant d'un bar en Rhône-Alpes, Mana'o est source d'inspiration : "Retrouver un spiritueux des îles polynésiennes c'est vraiment intéressant. Je crois que les piña colada vont prendre du niveau ! Pour le monde du cocktail c'est intéressant car il y a du voyage... Je serai très heureux d'avoir un beau produit comme celui là dans mon établissement. Le bistrot renaît, il peut renaître aussi avec un peu d'exotisme, et Tahiti est un beau représentant." Reste à augmenter la cadence de production, tout en gardant cette grande qualité plébiscitée par le milieu, pour que l'inspiration des barmen puisse s'exprimer.
Pour le savoir-faire, Olivier Duret est en lien avec des spécialistes martiniquais qui se rendront sur place à la fin de l'année. "Ils nous ont conseillé mais ils nous ont laissé faire, raconte le producteur. Il y a eu une vraie coopération, qui continue d'ailleurs... Cela nous a permis de trouver des solutions aux nombreux problèmes rencontrés."
5 000 bouteilles pour 2015
En effet ce caviste devra attendre quelques mois avant de pouvoir proposer Mana'o à ses clients. A la fin 2015, 5 000 bouteilles devraient être comptabilisées. Le producteur Olivier Duret espère "augmenter la production pour atteindre les 50 000 unités d'ici 2017-2018. Il y a une très forte demande qu'on ne peut malheureusement pas satisfaire tout de suite, mais c'est très encourageant. L'accueil chez les particuliers a été vraiment exceptionnel : ils ont apprécié le produit, sa fraîcheur, sa différence avec ce que l'on peut connaître... Côté professionnels c'est plus pointu mais l'accueil est quand même très positif."
Un rhum "comparable à celui des Antilles"
"C'est un lancement officiel pour nous - avec l'arrivée sur le marché européen -, cela nous permet d'avoir des avis différents, explique Olivier Duret. On est attachés à nos produits, on est un peu chauvins, et ça permet de voir que les gens aiment la Polynésie, nos produits et ont envie de venir découvrir nos îles". Et quel avis plus objectif que celui d'un Martiniquais, représentant des Rhums JM sur le salon France Quintessence ? Dominique de la Guigneraye l'a goûté et l'a trouvé "excellent. J'étais très surpris ! C'est une petite production mais je l'ai trouvée très haut de gamme, très fruitée, très aromatique, comparable à nos rhums des Antilles françaises, qui sont vraiment des rhums de très grande qualité."
"Le cocktail, c'est le voyage"
Pour Alexandre, gérant d'un bar en Rhône-Alpes, Mana'o est source d'inspiration : "Retrouver un spiritueux des îles polynésiennes c'est vraiment intéressant. Je crois que les piña colada vont prendre du niveau ! Pour le monde du cocktail c'est intéressant car il y a du voyage... Je serai très heureux d'avoir un beau produit comme celui là dans mon établissement. Le bistrot renaît, il peut renaître aussi avec un peu d'exotisme, et Tahiti est un beau représentant." Reste à augmenter la cadence de production, tout en gardant cette grande qualité plébiscitée par le milieu, pour que l'inspiration des barmen puisse s'exprimer.
La démarche Mana'o
"Penser, se souvenir" : c'est la traduction de Mana'o, qui privilégie la canne indigène d'Océanie. C'est le seul rhum tahitien à base de canne à sucre bio originaire du Fenua (et non à base de mélasse). A la fin de l'année, 5 000 m² d'une nouvelle variété venue de Nouvelle-Calédonie seront plantés.Pour le savoir-faire, Olivier Duret est en lien avec des spécialistes martiniquais qui se rendront sur place à la fin de l'année. "Ils nous ont conseillé mais ils nous ont laissé faire, raconte le producteur. Il y a eu une vraie coopération, qui continue d'ailleurs... Cela nous a permis de trouver des solutions aux nombreux problèmes rencontrés."