CGR pourrait bientôt lancer ses premiers cinémas franchisés en Martinique, en Guyane et à la Réunion. Des exploitants sont en passe de signer leur contrat avec le groupe de la Rochelle, qui les accompagnera de la construction à l'exploitation de complexes cinématographiques.
CGR c'est 45 complexes dans l'Hexagone, 455 salles obscures et 20 millions de spectateurs accueillis à l'année. Le groupe continue à se développer, et entend maintenant diversifier son offre en s'installant dans les départements d'outre-mer. "On s'est posés la question de réaliser nous même ces projets, avoue Robert Laborie, le directeur du développement de CGR. Mais on s'est dit que c'était compliqué car c'est loin de nos bases ! Aujourd'hui on peut intervenir très vite sur n'importe quel site du territoire, mais à la Réunion, la Martinique ou ailleurs cela commence à être éloigné... alors que nous sommes des hommes de terrain qui aiment bien suivre l'évolution de nos projets. Et puis est venu l'idée de faire une franchise." Le dossier a été long à monter car il fallait penser à beaucoup de choses : "l'idée est d'apporter à n'importe quelle personne, même qui n'est pas dans le cinéma, tout le savoir faire de CGR, de la construction à l'exploitation" précise Robert Laborie. En échange la société prélèvera un pourcentage fixe du chiffre d'affaires aux franchisés.
Apprenant la nouvelle, trois volontaires ont approché le groupe selon Robert Laborie. "On est en contact avec des personnes avec qui nous commençons à monter des projets. On voit ce que l'on peut faire, on travaille sur des plans, des choses assez intéressantes. On essaye d'apporter notre expertise et de répondre aux questionnements des premiers partenaires qu'on a trouvé en outre-mer, mais on en est encore au stade de projet." Il y a donc des exploitants en devenir prêts à prendre des parts de marché à la famille Elizé (propriétaire des cinémas des trois départements d'Amérique, sauf quelques salles indépendantes), au groupe Éthève (via sa filiale MauRéfilms) ou à ICC (Investissement et commerce cinéma) à la Réunion ? "Il y a un manque de cinémas quoi qu'il arrive en Guyane, en Martinique et à la Réunion. On est en sous-exploitation, et donc il y a un potentiel, estime Robert Laborie. Ce sont des gens volontaires qui sont sur place, nous n'arrivons pas frontalement face à des exploitants locaux qui sont là depuis des années ! Mais on peut aussi être là pour eux."
La programmation dans les territoires d'outre-mer étant principalement limitée à des blockbusters, CGR compte-t-il proposer autre chose ? "Il n'y a aujourd'hui, je pense, que cinq majors qui diffusent des films outre-mer, alors que vous avez 120 distributeurs dans l'Hexagone ! Je ne dis pas que tout sera distribué là-bas mais il faudra emmener d'autres longs-métrages... imagine le directeur du développement de CGR. Dans l'Hexagone on travaille au pourcentage, mais en Outre-mer c'est différent : on travaille au forfait, explique Robert Laborie. Les distributeurs de films vendent des droits à des exploitants pour être diffusés sur le territoire. Ils deviennent donc "sous-distributeurs" et se doivent de donner des copies s'il y a d'autres exploitants qu'eux ! Si on arrive outre-mer on sera programmateur et sous-distributeur. Il y aura peut-être un autre partage... et s'il y a des frictions ça fait partie des négociations." Si le pari d'installer des franchises outre-mer réussit, le groupe rochelais envisage d'étendre l'expérience à l'Hexagone.
Encore au stade de projet
Apprenant la nouvelle, trois volontaires ont approché le groupe selon Robert Laborie. "On est en contact avec des personnes avec qui nous commençons à monter des projets. On voit ce que l'on peut faire, on travaille sur des plans, des choses assez intéressantes. On essaye d'apporter notre expertise et de répondre aux questionnements des premiers partenaires qu'on a trouvé en outre-mer, mais on en est encore au stade de projet." Il y a donc des exploitants en devenir prêts à prendre des parts de marché à la famille Elizé (propriétaire des cinémas des trois départements d'Amérique, sauf quelques salles indépendantes), au groupe Éthève (via sa filiale MauRéfilms) ou à ICC (Investissement et commerce cinéma) à la Réunion ? "Il y a un manque de cinémas quoi qu'il arrive en Guyane, en Martinique et à la Réunion. On est en sous-exploitation, et donc il y a un potentiel, estime Robert Laborie. Ce sont des gens volontaires qui sont sur place, nous n'arrivons pas frontalement face à des exploitants locaux qui sont là depuis des années ! Mais on peut aussi être là pour eux."
Une programmation dans l'esprit du "réseau" CGR
La programmation dans les territoires d'outre-mer étant principalement limitée à des blockbusters, CGR compte-t-il proposer autre chose ? "Il n'y a aujourd'hui, je pense, que cinq majors qui diffusent des films outre-mer, alors que vous avez 120 distributeurs dans l'Hexagone ! Je ne dis pas que tout sera distribué là-bas mais il faudra emmener d'autres longs-métrages... imagine le directeur du développement de CGR. Dans l'Hexagone on travaille au pourcentage, mais en Outre-mer c'est différent : on travaille au forfait, explique Robert Laborie. Les distributeurs de films vendent des droits à des exploitants pour être diffusés sur le territoire. Ils deviennent donc "sous-distributeurs" et se doivent de donner des copies s'il y a d'autres exploitants qu'eux ! Si on arrive outre-mer on sera programmateur et sous-distributeur. Il y aura peut-être un autre partage... et s'il y a des frictions ça fait partie des négociations." Si le pari d'installer des franchises outre-mer réussit, le groupe rochelais envisage d'étendre l'expérience à l'Hexagone.