Les cours du nickel sont restés stables cette semaine, sans véritable orientation. Le groupe minier français Eramet et sa filiale calédonienne SLN s'en sortent plutôt bien. Explications.
La tonne de nickel valait 10.470 dollars vendredi soir à Londres, sans réelle progression cette semaine. Les Traders de la Bourse mondiale des métaux (LME) ont été prudents. Ils ont hésité sur les orientations du marché après des informations venues d'Asie qui indiquaient le transfert d’importants stocks de nickel vers les entrepôts de Taïwan. Sur les écrans du LME, les stocks officiels de métal ont poursuivi leur baisse mais de façon plutôt symbolique.
"Montagnes russes"
A Paris, les investisseurs financiers ont joué aux « montagnes russes » avec le groupe minier Eramet. En Bourse, le titre n’a cessé d’alterner hausse et baisse, pour finir en progression (+1,20 %) vendredi soir. La publication de résultats moins mauvais que prévus, et des perspectives encourageantes dans le secteur aéronautique des alliages en nickel ont joué en faveur du fleuron minier français. Pendant ce temps, en Nouvelle-Calédonie, les temps sont durs pour les mineurs et les métallurgistes des trois usines du territoire. Il leur faut tenir jusqu'à la reprise des cours mondiaux. Le Groupe d'étude international du nickel (INSG) estimait cette semaine que l'offre mondiale de nickel deviendrait déficitaire courant 2016, sans toutefois indiquer précisément à quel moment.