La 11e édition des Assises de l'économie de la mer, grand-messe annuelle des acteurs du secteur, se tient mardi et mercredi à Marseille avec l'objectif de promouvoir l'immense potentiel d'avenir des ressources maritimes, sans omettre les questions environnementales.
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"On ne peut intelligemment rien faire en mer sans prendre en compte les aspects environnementaux", souligne André Thomas, rédacteur en chef du journal le Marin, organisateur de ce rendez-vous des Assises de l'économie de la mer. "Le monde de l'économie maritime ne se désintéresse pas des problématiques environnementales".
Alors que la planète cherche un moyen de sortir des crises économiques à répétition en répondant aux besoins d'une population mondiale qui tend vers les 10 milliards, les quelque 80 intervenants participant au rendez-vous (du PDG de DCNS, au chef d'État major de la Marine, en passant par un expert de l'Organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et le ministre délégué à la stratégie maritime du Québec) tenteront de dresser le tableau des possibilités de l'économie maritime.
Énergies marines renouvelables, transport maritime, desserte des ports pour irriguer économiquement les terres, pêche, construction navale, ressources alimentaires marines, dessalement de l'eau de mer, marchés de la grande plaisance et de la croisière, ou encore politique maritime européenne, seront abordés.
La France dispose du deuxième espace maritime au monde, juste derrière les Etats-Unis, avec près de 11 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive(ZEE) grâce à ses territoires d'outre-mer. "De notre passerelle de bateau à nous, on voit des tas de pays dans le monde qui ont des activités maritimes fortes sur lesquelles il n'y a pas de raisons que la France ne soit pas plus présente", note André Thomas.
L'économie maritime occupe déjà en France une place de premier plan avec un chiffre d'affaire de 69 milliards d'euros et 300.000 emplois directs. Mais le potentiel mondial est immense: il serait de 1.500 milliards de dollars au niveau mondial et pourrait atteindre les 2.500 milliards d'ici dix ans, selon des chiffres du Cluster maritime.
Mme Royal a annoncé fin août "dix actions" pour développer la croissance bleue, jugeant que la politique de la mer était "en panne". Les assises de l'économie de la mer sont organisées par le Marin(Ouest-France) en partenariat avec le Cluster maritime et Les Echos. Quelque 1.600 personnes avaient participé à la précédente édition, à Nantes.
"L'impératif écologique"
La fragilité des océans et leurs rôles climatique et environnemental sont au coeur de l'un des tout premiers débats, animé par le président de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), François Jacq, et celui de l'Agence des aires marines protégées, Paul Giacobbi. "L'impératif écologique" est également l'objet de l'intervention d'Yves Lyon Caen, président de la fédération des industries nautiques.Alors que la planète cherche un moyen de sortir des crises économiques à répétition en répondant aux besoins d'une population mondiale qui tend vers les 10 milliards, les quelque 80 intervenants participant au rendez-vous (du PDG de DCNS, au chef d'État major de la Marine, en passant par un expert de l'Organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et le ministre délégué à la stratégie maritime du Québec) tenteront de dresser le tableau des possibilités de l'économie maritime.
Énergies marines renouvelables, transport maritime, desserte des ports pour irriguer économiquement les terres, pêche, construction navale, ressources alimentaires marines, dessalement de l'eau de mer, marchés de la grande plaisance et de la croisière, ou encore politique maritime européenne, seront abordés.
Un potentiel économique important notamment dans l'aquaculture
Les questions d'actualité du positionnement stratégique de la Marine française dans une Méditerranée sous tension mais aussi la question cruciale des migrants sont aussi au programme. "Il existe un potentiel économique très important, notamment dans des domaines comme l'aquaculture, les énergies renouvelables maritimes ou les biotechnologies", souligne Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster maritime français, qui regroupe plus de 400 entreprises, associations et institutions liées au secteur maritime. "Nous travaillons à ce qu'il y ait encore plus de volonté politique d'aller dans ce domaine", ajoute-t-il.
Un chiffre d'affaire de 69 milliards d'euros et 300 000 emplois directs
La France dispose du deuxième espace maritime au monde, juste derrière les Etats-Unis, avec près de 11 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive(ZEE) grâce à ses territoires d'outre-mer. "De notre passerelle de bateau à nous, on voit des tas de pays dans le monde qui ont des activités maritimes fortes sur lesquelles il n'y a pas de raisons que la France ne soit pas plus présente", note André Thomas.L'économie maritime occupe déjà en France une place de premier plan avec un chiffre d'affaire de 69 milliards d'euros et 300.000 emplois directs. Mais le potentiel mondial est immense: il serait de 1.500 milliards de dollars au niveau mondial et pourrait atteindre les 2.500 milliards d'ici dix ans, selon des chiffres du Cluster maritime.
Ségolène Royal absente
La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, annoncée dans un premier temps, a annulé sa venue à quelques jours de l'ouverture de l'événement. Elle sera représentée par Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche. "On a du mal à comprendre que dans le foisonnement des mesures annoncés par le gouvernement (en matière d'économie maritime, la représentante la plus adéquate pour expliciter cela auprès des acteurs concernés ne fasse pas le déplacement", a réagi, déçu, André Thomas.Mme Royal a annoncé fin août "dix actions" pour développer la croissance bleue, jugeant que la politique de la mer était "en panne". Les assises de l'économie de la mer sont organisées par le Marin(Ouest-France) en partenariat avec le Cluster maritime et Les Echos. Quelque 1.600 personnes avaient participé à la précédente édition, à Nantes.