Inondations en Martinique : Manuel Valls promet une rapide déclaration de catastrophe naturelle

Les inondations en Martinique ont fait des dégâts considérables. Les communes touchées vont être classées en zones de catastrophe naturelle.
Les communes touchées ces derniers jours par les fortes inondations en Martinique seront bientôt classées en zones de catastrophe naturelle, selon un communiqué du Premier ministre transmis samedi soir à l'AFP. 
"Le classement des communes concernées en état de catastrophe naturelle interviendra dans les plus brefs délais. Le fonds de secours sera mobilisé,  le cas échéant, sur proposition du préfet", lit-on dans le communiqué signé par Manuel Valls.
        
Avec cette annonce le Premier ministre a "exprimé toute sa solidarité avec les habitants des communes sinistrées". "Les services de l'Etat sont pleinement mobilisés sous l'autorité du Préfet et le Gouvernement continue de suivre avec vigilance l'évolution de la situation", poursuit le texte de Matignon.
        
De fortes pluies ont affecté depuis le milieu de la matinée de vendredi la Martinique provoquant de sérieuses perturbations du réseau routier et de l'activité de l'île, placée dans l'après-midi en vigilance orange par les services de Météo-France.


La cellule de crise mise en place à la préfecture de Fort-deFrance n'a signalé aucune victime. Parmi les communes le plus touchées figurent celles du Lamentin, Rivière-Salée, Sainte-Luce, Sainte-Anne et Rivière-Pilote qui ont été inondées. 

Selon le maire de Rivière-Pilote, le centre bourg a été impacté par les eaux et la boue à "80-90%". Par ailleurs, dans plusieurs maisons de la commune, les habitants ont tout perdu. Certains n'avaient jamais vu cela. Même lors du cyclone Dean en août 2007, l'eau n'était pas montée jusqu'à 2 mètres, se souviennent des sinistrés.
 
Sur le réseau routier, la circulation a été rétablie sur les grands axes dès samedi en milieu de matinée. Seules subsistaient quelques difficultés sur les réseaux secondaires. Selon le préfet, les services des routes départementales ont estimé à 1,5 million d'euros le montant des dégâts.