L'intersyndicale CGT-CFDT-FO-FSU-Solidaires-FAEN, déçue par les réponses "insatisfaisantes" du gouvernement à ses revendications, a appelé jeudi à la poursuite et au durcissement du mouvement de grève, ponctué de débordements violents dans la matinée.
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La journée devait débuter par des opérations escargot afin de paralyser la circulation, mais les syndicats ont vite perdu le contrôle du mouvement et ont été débordés par des bandes de jeunes individus qui bloquent les routes et usent de violence aux quatre coins de l'île, les forces de l'ordre étant pour l'heure impuissantes face à cette situation très tendue.
Des barrages ont été dressés sur les routes au nord, au sud et au centre de Mayotte, à l'aide notamment de carcasses de voitures brûlées, a constaté un correspondant de l'AFP. En fin de matinée, le convoi de l'intersyndicale, en pleine opération escargot, a lui-même été bloqué par des jeunes à Doujani. Des incidents se sont produits entre les jeunes et certains automobilistes qui tentaient de forcer les barrages. Des automobiles, y compris celle de la police municipale, ont été caillassées.
Les liaisons maritimes entre la Grande Terre et la Petite Terre sont bloquées par le mouvement de grève. Le préfet a recommandé ce matin à la population de limiter "au strict nécessaire" ses déplacements entre les deux îles. Jeudi après-midi, le préfet Seymour Morsy devrait rencontrer les organisations syndicales à 15 heures, selon une information des médias locaux.
L'intersyndicale a appelé à la reconduite du mouvement de grève après les réponses "insatisfaisantes, malgré les successions de rencontres" du gouvernement, dont une avec la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, en visite sur l'île de lundi à mercredi. Les syndicats revendiquent "l'égalité des droits" à Mayotte par rapport au reste du territoire français, notamment au niveau des salaires.
Des barrages ont été dressés sur les routes au nord, au sud et au centre de Mayotte, à l'aide notamment de carcasses de voitures brûlées, a constaté un correspondant de l'AFP. En fin de matinée, le convoi de l'intersyndicale, en pleine opération escargot, a lui-même été bloqué par des jeunes à Doujani. Des incidents se sont produits entre les jeunes et certains automobilistes qui tentaient de forcer les barrages. Des automobiles, y compris celle de la police municipale, ont été caillassées.
Liaisons maritimes bloquées
Les journalistes ayant tenté de filmer ou de prendre des photos se sont vu jeter des pierres, a constaté l'AFP. Un journaliste de France Télévisions Mayotte 1ere en reportage a été pourchassé et molesté par des jeunes mécontents de le voir les filmer avec son téléphone qu'ils lui ont arraché. Un photographe du Journal de Mayotte a été agressé et légèrement blessé.Les liaisons maritimes entre la Grande Terre et la Petite Terre sont bloquées par le mouvement de grève. Le préfet a recommandé ce matin à la population de limiter "au strict nécessaire" ses déplacements entre les deux îles. Jeudi après-midi, le préfet Seymour Morsy devrait rencontrer les organisations syndicales à 15 heures, selon une information des médias locaux.
L'intersyndicale a appelé à la reconduite du mouvement de grève après les réponses "insatisfaisantes, malgré les successions de rencontres" du gouvernement, dont une avec la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, en visite sur l'île de lundi à mercredi. Les syndicats revendiquent "l'égalité des droits" à Mayotte par rapport au reste du territoire français, notamment au niveau des salaires.