Le Guadeloupéen Patrick Plaisance, chef des urgences de l'hôpital Lariboisière, raconte la prise en charge des blessés

© Angélique Lonété. France Ô/la1ere.fr. Patrick Plaisance, chef des urgences, devant l'hôpital Lariboisière.
Le Guadeloupéen Patrick Plaisance a salué le "travail extraordinaire" mené par ses équipes depuis les attentats perpétrés à Paris vendredi soir et explique comment les blessés sont arrivés en plusieurs vagues. 

Depuis vendredi soir, des dizaines d'ambulances défilent devant les établissements de l'AP-HP (Assitance publique-hôpitaux de Paris). Les personnels ont été réquisitionnés par le plan blanc après les attentats qui ont coûté la vie à au moins 129 personnes et fait 352 blessés, dont 99 qui sont toujours en état d'urgence absolue.
 
Toutes les équipes de l'hôpital Lariboisière sont également sur le pont. Le groupe hospitalier, situé dans le 10e arrondissement de la capitale, est dans la zone où la plupart des attaques ont eu lieu. Beaucoup de personnes présentes au Bataclan et au Petit Cambodge, deux lieux visés par les attentats, ont été accueillies dans l'établissement dès vendredi. Dimanche soir, l'hôpital a vu arriver un afflux de manifestants après un mouvement de panique à République. Certains ont été blessés. 
 
France Ô et la1ere ont rencontré Patrick Plaisance, le chef du service des urgences à l'hôpital Lariboisière. Il revient sur ses nuits difficiles et salue "le travail extraordinaire" réalisé par toutes ses équipes, des psychiatres aux infirmiers. 

Regardez l'interview de Patrick Plaisance réalisée par Sophie Lonété et Nordinae Bensmaïl :