Beaucoup d'émotion ce lundi place de la République où de nombreux Parisiens sont venus rendre un hommage poignant au 129 victimes des attentats du 13 novembre.
Dès 11 heures, la foule commençait à se rassembler place de la République à Paris. D'un accord tacite, des milliers de Français ont une nouvelle fois bravé l'interdiction de rassemblement pour s'y réunir.
Depuis samedi matin, les hommages spontanés se multiplient sur la place, située à quelques encablures des rues Bichat et de la Fontaine-au-roi, où ont eu lieu des fusillades meurtrières ce vendredi. Ce lundi, c'est aussi un des endroits plébiscité par la foule pour respecter la minute de silence en hommage aux 129 victimes.
A midi, la minute de silence est suivie d'une Marseillaise ponctuée d'applaudissements. Certains sont en larmes, d'autres prostrés. Deux hommes, les yeux rougis, s'étreignent longuement.
Un peu en retrait, Gladys observe avec une amie les manifestations de recueillement. Cette Guadeloupéenne a fait le déplacement depuis la Normandie "malgré la peur", pour rendre hommage aux victimes. Comme elle, de nombreux ultramarins ont tenu à saluer la mémoire des disparus.
Gladys, originaire de Guadeloupe
"Je suis venue de Normandie rendre hommage aux victimes. Ces événements m'ont beaucoup touchée. Je n'arrive toujours pas y croire, mais j'ai eu envie de me recueillir.
Je n'ai pas eu de proches touchés, mais aujourd'hui, je ne suis pas du tout rassurée pour la suite".
Sylvain, originaire de la Réunion
"On ne peut pas rester chez soi après une chose pareille. Je suis malade mais j'ai tenu à venir. Notre contrat de vivre ensemble a pris un coup de canif, mais Paris restera la ville lumière".
Livio, originaire de Guadeloupe
"Je suis venu pour partager cette minute de silence. J'ai fait une heure de route. Je voulais voir ce rassemblement et montrer que nous sommes plus fort, que la France sera plus forte que tout ça"
Ghislaine, originaire de la Martinique
"Je suis venue avec mes élèves de Terminale. Nous venons de la Trinité en Martinique. Nous sommes arrivés jeudi à Paris. Nous avons eu le temps de faire quelques visites mais depuis tout est fermé, je cherche à les occuper.
C'était important de venir ici, mes élèves suivent un cours de "Droit et grands enjeux du monde contemporain". Malheureusement, nous sommes en plein dans le sujet.
C'est très compliqué de gérer un groupe d'élèves dans cette situation. Il y a les angoisses, les questions... il faut assurer la cohésion et s'appuyer sur notre socle de valeurs".
Teddy, originaire de Guadeloupe
"J'habite à Saint-Denis, juste à coté du stade. Je n'étais pas chez moi vendredi soir, mais je suis me suis beaucoup inquiété pour mes proches et mes voisins. On ne sait pas trop comment réagir, alors c'est important de se rassembler dans la douleur et de condamner le fanatisme. Nous avons reçu beaucoup de témoignages de soutien du monde entier, à nous d'être aussi solidaires."
Depuis samedi matin, les hommages spontanés se multiplient sur la place, située à quelques encablures des rues Bichat et de la Fontaine-au-roi, où ont eu lieu des fusillades meurtrières ce vendredi. Ce lundi, c'est aussi un des endroits plébiscité par la foule pour respecter la minute de silence en hommage aux 129 victimes.
"Même pas peur"
Au pied de la statue, les fleurs et les bougies s'amoncellent par centaines. Les messages de soutien, venus de tous les coins du monde également. Un drapeau libanais signale que Beyrouth vient elle aussi d'être endeuillée par des attentats suicides revendiqués par Daech. Une banderole sur laquelle sont écrits les mots "même pas peur" est suspendue sur le socle de la statue. Plus loin, des autocollants "Nous sommes Charlie" rappellent qu'il y a quelques mois, la foule s'était déjà rassemblée à ce même endroit pour commémorer les victimes des attentats de janvier.A midi, la minute de silence est suivie d'une Marseillaise ponctuée d'applaudissements. Certains sont en larmes, d'autres prostrés. Deux hommes, les yeux rougis, s'étreignent longuement.
Un peu en retrait, Gladys observe avec une amie les manifestations de recueillement. Cette Guadeloupéenne a fait le déplacement depuis la Normandie "malgré la peur", pour rendre hommage aux victimes. Comme elle, de nombreux ultramarins ont tenu à saluer la mémoire des disparus.
Gladys, originaire de Guadeloupe
"Je suis venue de Normandie rendre hommage aux victimes. Ces événements m'ont beaucoup touchée. Je n'arrive toujours pas y croire, mais j'ai eu envie de me recueillir.
Je n'ai pas eu de proches touchés, mais aujourd'hui, je ne suis pas du tout rassurée pour la suite".
Sylvain, originaire de la Réunion
"On ne peut pas rester chez soi après une chose pareille. Je suis malade mais j'ai tenu à venir. Notre contrat de vivre ensemble a pris un coup de canif, mais Paris restera la ville lumière".
Livio, originaire de Guadeloupe
"Je suis venu pour partager cette minute de silence. J'ai fait une heure de route. Je voulais voir ce rassemblement et montrer que nous sommes plus fort, que la France sera plus forte que tout ça"
Ghislaine, originaire de la Martinique
"Je suis venue avec mes élèves de Terminale. Nous venons de la Trinité en Martinique. Nous sommes arrivés jeudi à Paris. Nous avons eu le temps de faire quelques visites mais depuis tout est fermé, je cherche à les occuper.
C'était important de venir ici, mes élèves suivent un cours de "Droit et grands enjeux du monde contemporain". Malheureusement, nous sommes en plein dans le sujet.
C'est très compliqué de gérer un groupe d'élèves dans cette situation. Il y a les angoisses, les questions... il faut assurer la cohésion et s'appuyer sur notre socle de valeurs".
Teddy, originaire de Guadeloupe
"J'habite à Saint-Denis, juste à coté du stade. Je n'étais pas chez moi vendredi soir, mais je suis me suis beaucoup inquiété pour mes proches et mes voisins. On ne sait pas trop comment réagir, alors c'est important de se rassembler dans la douleur et de condamner le fanatisme. Nous avons reçu beaucoup de témoignages de soutien du monde entier, à nous d'être aussi solidaires."