La1ère poursuit sa série de reportages hebdomadaires avant la Conférence climat, la COP21 qui aura bien lieu, malgré les attentats, à Paris à partir de 30 novembre. Pour son neuvième volet, Glob’îles part à la rencontre des Réunionnais dans les tranports.
A quelques jours de la COP21, la conférence climat, maintenue malgré les attentats. Glob'îles part à La Réunion où le transport est devenu l’une des préoccupations majeures des Réunionnais. En semaine, difficile d’éviter les embouteillages aux abords de Saint-Denis. L’une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre vient donc des voitures sur l’île. On en compte aujourd’hui 400 000 pour plus de 800 000 habitants. Regardez ce reportage de La1ère :
►Bonus : diaporama du reportage
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►Trois questions à Yves Gruyer, le Monsieur route de Réunion 1ère
La1ère : Depuis quand La Réunion connaît-elle des embouteillages ?
Cela fait plus de 27 ans qu’il y a des embouteillages à La Réunion. C’est constant, on a juste déplacé les lieux d’engorgements. A chaque échangeur, il y a un ralentissement. Il est difficile de construire de nouvelles routes, car la géographie de l’île entre terre et montagne n’est pas favorable. Tout le monde se retrouve en même temps dans les embouteillages à Saint-Denis. Entre 6h et 9h et 16h et 18h, ça ne roule pas et maintenant, cela démarre parfois plus tôt et se termine plus tard.
Yves Gruyer : Est-ce qu’il y a trop de voitures à La Réunion ?
On est malgré tout sous-équipés. Certaines familles n’ont pas de voitures. Ce qu’il manque, c’est un vrai réseau de transport en commun avec des bus qui partent et arrivent à l’heure. S’il y avait un tel réseau, je n’aurais plus de travail. Si on enlève 10-20% du trafic, il n’y a plus d’embouteillages. Dans les années 60, on avait un réseau ferroviaire à La Réunion qui a été supprimé en 1963. On est passé au tout-voiture.
Que pensez-vous du projet de nouvelle route du littoral ?
Moi, je ne comprends pas les réactions des gens. Quand on a construit la route des Tamarins, on a gagné en rapidité. Là, c’est uniquement une question de sécurité. Dès qu’il pleut, c’est infernal. La route est basculée, cela bloque l’île. Moi qui ai vu de nombreuses chutes de pierres et assisté à de trop nombreux drames dus à ces éboulements, je pense qu’il faut de la sécurité. Je pense que cette nouvelle route du littoral est une nécessité. Quant au cabotage, le transport par bateau, à La Réunion, c’est trop compliqué, la mer est trop mauvaise.
►Bonus : diaporama du reportage
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►Trois questions à Yves Gruyer, le Monsieur route de Réunion 1ère
La1ère : Depuis quand La Réunion connaît-elle des embouteillages ?
Cela fait plus de 27 ans qu’il y a des embouteillages à La Réunion. C’est constant, on a juste déplacé les lieux d’engorgements. A chaque échangeur, il y a un ralentissement. Il est difficile de construire de nouvelles routes, car la géographie de l’île entre terre et montagne n’est pas favorable. Tout le monde se retrouve en même temps dans les embouteillages à Saint-Denis. Entre 6h et 9h et 16h et 18h, ça ne roule pas et maintenant, cela démarre parfois plus tôt et se termine plus tard.
Yves Gruyer : Est-ce qu’il y a trop de voitures à La Réunion ?
On est malgré tout sous-équipés. Certaines familles n’ont pas de voitures. Ce qu’il manque, c’est un vrai réseau de transport en commun avec des bus qui partent et arrivent à l’heure. S’il y avait un tel réseau, je n’aurais plus de travail. Si on enlève 10-20% du trafic, il n’y a plus d’embouteillages. Dans les années 60, on avait un réseau ferroviaire à La Réunion qui a été supprimé en 1963. On est passé au tout-voiture.
Que pensez-vous du projet de nouvelle route du littoral ?
Moi, je ne comprends pas les réactions des gens. Quand on a construit la route des Tamarins, on a gagné en rapidité. Là, c’est uniquement une question de sécurité. Dès qu’il pleut, c’est infernal. La route est basculée, cela bloque l’île. Moi qui ai vu de nombreuses chutes de pierres et assisté à de trop nombreux drames dus à ces éboulements, je pense qu’il faut de la sécurité. Je pense que cette nouvelle route du littoral est une nécessité. Quant au cabotage, le transport par bateau, à La Réunion, c’est trop compliqué, la mer est trop mauvaise.