Ce mercredi, de Kourou en Guyane, le lanceur Vega enverra LisaPathfinder. Ce satellite, lancé à quelques 1,5 million de kilomètres de la Terre, doit tester des équipements technologiques pour le futur observatoire européen.
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La matière en mouvement courbe l'espace temps. Ce n'est pas forcément évident, mais c'est Albert Einstein lui-même qui le dit. En clair, lorsque que la matière se déplace, elle crée des ondes qui, elles aussi, se déplacent dans l'espace. Ce sont les fameuses "ondes gravitationnelles" qui se déplacent à la vitesse de la lumière.
Einstein les a théorisées, reste désormais à les détecter et apporter une preuve de leur existence.
"Disposer d'un observatoire dans l'espace permettra de voir les grands déplacements de masse dans l'Univers, les événement très violents comme par exemple une collision de galaxies et la fusion de deux trous noirs", a expliqué à l'AFP le physicien français Pierre Binétruy, de l'Université Paris-Diderot.
"Nous espérons pouvoir reconstruire l'histoire de l'Univers et remonter à des événements très primordiaux", qui ont suivi le Big Bang, a ajouté ce professeur impliqué dans le projet de futur observatoire européen, déjà nommé Lisa.
C'est Vega, le lanceur léger européen, qui est chargé d'envoyer dans l'espace LISA Pathfinder pour le compte de l'Agence spatiale européenne (ESA). Pour sa sixième mission, la fusée devrait décoller du Centre spatial guyanais mercredi à 01H15 heure de Kourou (04H15 GMT, 05H15 heure de Paris).
Le module de propulsion se détachera au bout de 50 jours environ. Le satellite "ne devrait pas arriver à destination avant fin janvier", selon Andreas Rudolph, directeur du vol, cité dans un communiqué de l'ESA.
"LISA Pathfinder est actuellement prévue pour durer un an", explique César Garcia, responsable de ce projet à l'ESA. Le satellite emporte également un instrument américain qui sera testé lui aussi.
L'ESA a déboursé "environ 430 millions d'euros" pour cette ambitieuse mission test, qui a démarré en 2004, indique M. Garcia. Les pays impliqués dans l'aventure sont l'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l'Espagne, les Pays-Bas et la Suisse.
"Cette mission est un premier pas fondamental. Nous voulons être sûrs que nous maîtrisons le risque technologique, que c'est faisable, avant de nous lancer dans la construction du laboratoire LISA, qui sera très coûteux", ajoute M. Garcia.
Einstein les a théorisées, reste désormais à les détecter et apporter une preuve de leur existence.
Reconstruire l'histoire de l'Univers
C'est dans l'idée de créer un nouvel observatoire européen, capable de détecter ces ondes qu'un satellite, le Lisa Pathfinder, sera lancé mercredi de Guyane. Ce dernier partira en éclaireur tester les technologies et les instruments qui équiperont le futur observatoire européen."Disposer d'un observatoire dans l'espace permettra de voir les grands déplacements de masse dans l'Univers, les événement très violents comme par exemple une collision de galaxies et la fusion de deux trous noirs", a expliqué à l'AFP le physicien français Pierre Binétruy, de l'Université Paris-Diderot.
"Nous espérons pouvoir reconstruire l'histoire de l'Univers et remonter à des événements très primordiaux", qui ont suivi le Big Bang, a ajouté ce professeur impliqué dans le projet de futur observatoire européen, déjà nommé Lisa.
C'est Vega, le lanceur léger européen, qui est chargé d'envoyer dans l'espace LISA Pathfinder pour le compte de l'Agence spatiale européenne (ESA). Pour sa sixième mission, la fusée devrait décoller du Centre spatial guyanais mercredi à 01H15 heure de Kourou (04H15 GMT, 05H15 heure de Paris).
Arrivée à destination prévue fin janvier
Au bout d'1 heure et 45 minutes, LISA Pathfinder se séparera de Vega et entamera un long voyage qui l'emmènera, par une série de manoeuvres, sur son orbite opérationnelle à environ 1,5 million de kilomètres de la Terre. Un coin très tranquille où l'attraction du Soleil et de notre planète se compensent.Le module de propulsion se détachera au bout de 50 jours environ. Le satellite "ne devrait pas arriver à destination avant fin janvier", selon Andreas Rudolph, directeur du vol, cité dans un communiqué de l'ESA.
"LISA Pathfinder est actuellement prévue pour durer un an", explique César Garcia, responsable de ce projet à l'ESA. Le satellite emporte également un instrument américain qui sera testé lui aussi.
L'ESA a déboursé "environ 430 millions d'euros" pour cette ambitieuse mission test, qui a démarré en 2004, indique M. Garcia. Les pays impliqués dans l'aventure sont l'Italie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l'Espagne, les Pays-Bas et la Suisse.
"Cette mission est un premier pas fondamental. Nous voulons être sûrs que nous maîtrisons le risque technologique, que c'est faisable, avant de nous lancer dans la construction du laboratoire LISA, qui sera très coûteux", ajoute M. Garcia.