Le premier tour de la Coupe Davis aura lieu à Baie-Mahault en Guadeloupe du 4 au 6 mars 2016. "Une grande première historique aux Antilles", selon Jean Gachassin, le président de la Fédération française de tennis (FFT).
Réunis ce vendredi 4 décembre, les membres de la Fédération française de tennis ont pris leur décision. Le premier tour de la Coupe Davis, qui opposera la France au Canada du 4 au 6 mars prochain, aura lieu au vélodrome Amédée-Détraux, à Baie-Mahault, en Guadeloupe. Le président de la FFT, Jean Gachassin, a expliqué ce choix en conférence de presse.
Le rôle de la Fédération est de mettre l’équipe de France dans les meilleures conditions sportives. Il restait le problème du coût financier, mais quand les collectivités locales nous ont dit qu’elles pouvaient prendre en charge la construction des aménagements, il n’y avait plus de problème.
Les dossiers de la Guadeloupe et de la Martinique étaient techniquement équivalents, mais il a fallu faire un arbitrage. Nous avons finalement choisi la Guadeloupe, car elle avait réagi en premier. Selon moi, il fallait respecter cette première candidature de la Guadeloupe.
Les cours ne seront pas éphémères, deux d'entre eux vont rester et bénéficier à la ligue de tennis de Guadeloupe après la compétition.
Les collectivités territoriales et le Conseil général de Guadeloupe se sont engagés à prendre en charge les cours et l’aménagement du vélodrome. Sur un budget total de 1,5 million d’euros, la prise en charge de la Fédération sera à hauteur d’environ 500 000 euros.
Pourquoi avoir choisi la Guadeloupe pour accueillir le premier tour de la Coupe Davis ?
Jean Gachassin : D’abord, c’est une grande première historique et je tiens à remercier le capitaine de l'équipe de France, Yannick Noah, et les joueurs. Ce sont eux qui nous ont soumis l’idée d’organiser le match aux Antilles. Ils voulaient jouer sur une terre battue extérieure, où il fait chaud pour affaiblir les adversaires canadiens. Yannick Noah nous a dit que pour gagner, il fallait aller aux Antilles.Le rôle de la Fédération est de mettre l’équipe de France dans les meilleures conditions sportives. Il restait le problème du coût financier, mais quand les collectivités locales nous ont dit qu’elles pouvaient prendre en charge la construction des aménagements, il n’y avait plus de problème.
Les dossiers de la Guadeloupe et de la Martinique étaient techniquement équivalents
Pourquoi la Guadeloupe a été préférée à la Martinique ?
Les dossiers de la Guadeloupe et de la Martinique étaient techniquement équivalents, mais il a fallu faire un arbitrage. Nous avons finalement choisi la Guadeloupe, car elle avait réagi en premier. Selon moi, il fallait respecter cette première candidature de la Guadeloupe.Quels sont les aménagements à faire en Guadeloupe ?
Il y aura trois terrains dont un cour central. Il faut installer les cours, les gradins, les lumières et aménager le vélodrome Amédée-Détraux à Baie-Mahault pour pouvoir accueillir 8 000 personnes. Il faudra également transporter, par bateau, 400 tonnes de terre battue en Guadeloupe.Les cours ne seront pas éphémères, deux d'entre eux vont rester et bénéficier à la ligue de tennis de Guadeloupe après la compétition.
Il y aura une ambiance extraordinaire, j'en suis persuadé
Qui va financer ces travaux d’aménagement ?
Les collectivités territoriales et le Conseil général de Guadeloupe se sont engagés à prendre en charge les cours et l’aménagement du vélodrome. Sur un budget total de 1,5 million d’euros, la prise en charge de la Fédération sera à hauteur d’environ 500 000 euros.C’est une opportunité sportive historique à ne pas manquer. Tout le peuple a envie de vivre ce moment historique et il y aura une ambiance extraordinaire, j’en suis persuadé.