Eramet dément de façon catégorique les informations alarmantes des banques américaines Merrill Lynch et Bank of America annonçant son départ de Nouvelle-Calédonie.
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Les mattes ou concentrés de nickel représentent 20 % de la production de l’usine SLN de Doniambo. La totalité de la production de nickel pourrait prochainement servir uniquement à l’alliage de ferronickel préféré des industriels chinois de l’acier inoxydable: le SLN 25. Eramet confirme donc nos informations dans un communiqué que le groupe français vient de mettre en ligne (lire le communiqué à la fin de l'article). Eramet dément en revanche les informations erronées et spéculatives d’analystes américains indiquant son départ de Nouvelle-Calédonie.
La spéculation interprète et se trompe
Le groupe minier et métallurgique français Eramet reculait fortement lundi à la Bourse de Paris. Les investisseurs ont traduit négativement le possible arrêt de la production de mattes de nickel par la SLN en Nouvelle-Calédonie, sans forcément bien comprendre la stratégie du groupe.
Baisser les coûts et maintenir la production calédonienne
La réaction négative des marchés financiers étonne l’un des anciens dirigeants du groupe qui souhaite garder l’anonymat : « L’arrêt de la production de mattes signifie simplement et mécaniquement l’augmentation de la production de ferronickel, mais les marchés ne connaissent pas les modes de productions industrielles ».
Eramet aurait donc choisi un report d’une production pour l’autre. Arrêt des mattes, hausse du ferronickel et en réalité maintien des volumes de nickel (55 000 tonnes) du groupe français en Nouvelle-Calédonie.
COP 21 et emprunte carbone du nickel
En choisissant des mattes finlandaises, Eramet économiserait jusqu’à 50 % du coût des mattes calédoniennes et le groupe ferait des économies non négligeables sur la logistique : « Le « shipping » entre Nouméa et le Havre doit leur coûter près de 400 dollars par tonne de transport maritime du nickel. Ce serait plutôt bien tenté de tout parier sur le SLN 25 qui est un alliage idéal pour l’acier inoxydable chinois » explique un autre producteur européen de nickel. La direction d’Eramet a refusé de confirmer ou de démentir nos informations.
La spéculation contre Eramet fait monter le nickel
A Londres, les stocks mondiaux de nickel, qui déterminent les cours du métal, ont franchi à la baisse le seuil symbolique des 400 000 tonnes (393 000 tonnes). Au LME, le métal progresse de 3 % à plus de 9000 dollars la tonne. Les notes spéculatives et erronées contre le groupe français Eramet ont fait grimper les cours du métal du diable.
La spéculation interprète et se trompe
Le groupe minier et métallurgique français Eramet reculait fortement lundi à la Bourse de Paris. Les investisseurs ont traduit négativement le possible arrêt de la production de mattes de nickel par la SLN en Nouvelle-Calédonie, sans forcément bien comprendre la stratégie du groupe.
Baisser les coûts et maintenir la production calédonienne
La réaction négative des marchés financiers étonne l’un des anciens dirigeants du groupe qui souhaite garder l’anonymat : « L’arrêt de la production de mattes signifie simplement et mécaniquement l’augmentation de la production de ferronickel, mais les marchés ne connaissent pas les modes de productions industrielles ».
Eramet aurait donc choisi un report d’une production pour l’autre. Arrêt des mattes, hausse du ferronickel et en réalité maintien des volumes de nickel (55 000 tonnes) du groupe français en Nouvelle-Calédonie.
COP 21 et emprunte carbone du nickel
En choisissant des mattes finlandaises, Eramet économiserait jusqu’à 50 % du coût des mattes calédoniennes et le groupe ferait des économies non négligeables sur la logistique : « Le « shipping » entre Nouméa et le Havre doit leur coûter près de 400 dollars par tonne de transport maritime du nickel. Ce serait plutôt bien tenté de tout parier sur le SLN 25 qui est un alliage idéal pour l’acier inoxydable chinois » explique un autre producteur européen de nickel. La direction d’Eramet a refusé de confirmer ou de démentir nos informations.
La spéculation contre Eramet fait monter le nickel
A Londres, les stocks mondiaux de nickel, qui déterminent les cours du métal, ont franchi à la baisse le seuil symbolique des 400 000 tonnes (393 000 tonnes). Au LME, le métal progresse de 3 % à plus de 9000 dollars la tonne. Les notes spéculatives et erronées contre le groupe français Eramet ont fait grimper les cours du métal du diable.
Le communiqué d'Eramet