A Mayotte, Alain Juppé à appelé à "arrêter le flux permanent de l'immigration". Le candidat à la primaire des Républicains a affirmé être attaché à l'Outre-mer, "une chance pour la France". Nicolas Sarkozy devrait se rendre dans l'Océan indien ces prochaines semaines.
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A Mayotte, "il faut arrêter le flux permanent de l'immigration", a déclaré Alain Juppé, ancien Premier ministre et ancien ministre des Affaires étrangères, jugeant également, dans un parallèle avec la crise migratoire en Europe, que "nous n'avons pas la capacité d'absorber tous les migrants". Il a évoqué une "politique de contrôle des mouvements de populations", se déclarant "très attentif sur la possibilité d'infiltration terroriste" sur l'île.
Alain Juppé, qui revenait à Mayotte après un voyage en 1990, a indiqué qu'il voulait voir "comment le pays a évolué" et être venu "en phase d'écoute", premier volet de son triptyque "écouter, comprendre, rechercher des solutions". "Si les Français me font confiance, il sera temps de prendre des décisions", a-t-il glissé.
Après avoir été accueilli à l'aéroport par des danseuses traditionnelles et une cinquantaine d'élus et partisans du parti LR, Alain Juppé s'est rendu au nouveau centre de rétention administrative (CRA) de l'île.
Au-delà, a-t-il dit à ses interlocuteurs de Mayotte, "la République a le devoir de vous permettre d'être un département à part entière et il y a du chemin à faire" avant le passage au droit commun avec "une prise en compte des spécificités" du territoire. L'élu Les Républicains, qui a rencontré quelque 200 sympathisants des Républicains dans la soirée, devait ensuite se rendre à la Réunion à compter de lundi. Nicolas Sarkozy sera le prochain ténor de la droite à se rendre dans l'océan Indien. Il est attendu dans les prochaines semaines.
Regardez le reportage de Steeve-Henry Peeters et Alexandra Pech :
Je m'envole pour 4 jours à la Réunion et Mayotte. A la rencontre de nos compatriotes. Notre outre-mer , quelle chance pour la France!
— Alain Juppé (@alainjuppe) 19 Décembre 2015
Alain Juppé, qui revenait à Mayotte après un voyage en 1990, a indiqué qu'il voulait voir "comment le pays a évolué" et être venu "en phase d'écoute", premier volet de son triptyque "écouter, comprendre, rechercher des solutions". "Si les Français me font confiance, il sera temps de prendre des décisions", a-t-il glissé.
"Une chance pour la France"
"Cet attachement à la France d'outre-mer m'a été transmis par Jacques Chirac, pour qui j'aimerais qu'on ait une pensée car il n'est pas en forme en ce moment", a indiqué le candidat de la primaire de la droite et du centre en vue de la prochaine présidentielle. "La France d'outre-mer n'est pas une charge pour la France mais une chance", a-t-il ajouté, louant "la deuxième zone maritime la plus vaste au monde" et la "diversité" des outre-mer.Après avoir été accueilli à l'aéroport par des danseuses traditionnelles et une cinquantaine d'élus et partisans du parti LR, Alain Juppé s'est rendu au nouveau centre de rétention administrative (CRA) de l'île.
"Prendre en compte les spécificités du territoire"
Il est également allé à la rencontre des habitants des hauts de Kawéni, le plus grand bidonville de Mayotte, parlant école et emploi aux enfants et aux adultes. Lors d'une table ronde au conseil départemental en présence d'élus locaux, de représentants du Medef et d'associations d'aide à l'enfance, il a évoqué une "stratégie globale passant par l'éducation et la construction de logements sociaux" pour répondre à l'insécurité et à la délinquance juvénile.Au-delà, a-t-il dit à ses interlocuteurs de Mayotte, "la République a le devoir de vous permettre d'être un département à part entière et il y a du chemin à faire" avant le passage au droit commun avec "une prise en compte des spécificités" du territoire. L'élu Les Républicains, qui a rencontré quelque 200 sympathisants des Républicains dans la soirée, devait ensuite se rendre à la Réunion à compter de lundi. Nicolas Sarkozy sera le prochain ténor de la droite à se rendre dans l'océan Indien. Il est attendu dans les prochaines semaines.
Regardez le reportage de Steeve-Henry Peeters et Alexandra Pech :