A l'approche des fêtes de fin d’année, La1ere.fr est partie à la rencontre de jeunes Ultramarins qui restent en métropole pendant les vacances de Noël. Témoignages aujourd’hui de Sylvia Toulanguy et Laëtitia Wahmetu qui viennent de Nouvelle-Calédonie.
Le rendez-vous est fixé à Cachan. C’est là, à près de 20 000 km de chez elle, que Sylvia Toulanguy occupe une chambre en cité universitaire pour suivre son BTS Analyses de biologie médicale au lycée Maximilien Sorre. Et c’est aussi à plus de 20 000 km de son archipel, que la jeune femme de 19 ans, originaire d'Ouvéa, va passer Noël. "Je rejoins un de mes cousins qui vit également en région parisienne avec sa femme et ses enfants. C’est lui qui m’épaule depuis que je suis arrivée en métropole, au mois d’août", explique-t-elle.
Deux petites semaines de vacances et un billet d’avion très cher : l'étudiante ne peut pas rentrer pour ces fêtes de fin d’année. Deux raisons qui valent pour bon nombre de jeunes Ultramarins. Mais Sylvia confie autre chose : "Ma Maman à peur que je ne veuille pas repartir si je rentre... C’est difficile d’être loin des siens". Et quand on lui demande ce qu’elle en pense : "je crois qu’elle n’a pas tort. J’aurais du mal à repartir de chez moi".
Laëtitia Wahmetu, étudiante en licence de pilote de ligne à l’Institut Mermoz à Rungis, est dans la même situation que Sylvia. Elle aussi vient de Nouvelle Calédonie, Maré précisément. Les deux jeunes femmes se sont connues en cours, à Nouméa. "De mon côté, je retrouve aussi un peu de famille pour Noël. Je vais chez ma sœur, à Bordeaux, qui est étudiante également, et des cousins et des cousines qui vivent dans le Sud de la France", raconte-elle. "Ça me fait quelque chose de passer Noël loin de chez moi. C’est la première fois. Mais il faut se dire que ce n’est que momentané. On est ici que pour deux ans si tout se passe bien dans nos études".
Après les premiers mois d’adaptation, pas toujours faciles, "ça commence à aller mieux", affirment les deux copines. "Venir étudier ici, ça nous donne une certaine ouverture d'esprit. On est un peu comme dans notre bulle chez nous", analyse Laëtitia, pour qui ce Noël 2015 sera définitivement : "un Noël pas comme les autres".
Deux petites semaines de vacances et un billet d’avion très cher : l'étudiante ne peut pas rentrer pour ces fêtes de fin d’année. Deux raisons qui valent pour bon nombre de jeunes Ultramarins. Mais Sylvia confie autre chose : "Ma Maman à peur que je ne veuille pas repartir si je rentre... C’est difficile d’être loin des siens". Et quand on lui demande ce qu’elle en pense : "je crois qu’elle n’a pas tort. J’aurais du mal à repartir de chez moi".
Laëtitia Wahmetu, étudiante en licence de pilote de ligne à l’Institut Mermoz à Rungis, est dans la même situation que Sylvia. Elle aussi vient de Nouvelle Calédonie, Maré précisément. Les deux jeunes femmes se sont connues en cours, à Nouméa. "De mon côté, je retrouve aussi un peu de famille pour Noël. Je vais chez ma sœur, à Bordeaux, qui est étudiante également, et des cousins et des cousines qui vivent dans le Sud de la France", raconte-elle. "Ça me fait quelque chose de passer Noël loin de chez moi. C’est la première fois. Mais il faut se dire que ce n’est que momentané. On est ici que pour deux ans si tout se passe bien dans nos études".
Après les premiers mois d’adaptation, pas toujours faciles, "ça commence à aller mieux", affirment les deux copines. "Venir étudier ici, ça nous donne une certaine ouverture d'esprit. On est un peu comme dans notre bulle chez nous", analyse Laëtitia, pour qui ce Noël 2015 sera définitivement : "un Noël pas comme les autres".