Le message posté par Manuel Valls sur son compte Facebook lundi, au sujet de la déchéance de nationalité dans le projet de révision de la Constitution, suscite de nombreuses réactions. Marcel Dorigny, historien de l'esclavage, lui répond dans une interview accordée à La1ere.fr.
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L'extension de la déchéance de nationalité retenue dans le projet de révision de la Constitution divise la gauche et fait beaucoup parler d'elle dans les médias… et sur Facebook aussi. C'est sur le réseau social que le Premier ministre Manuel Valls a décidé hier, une nouvelle fois de défendre la mesure pour les binationaux, condamnés pour terrorisme.
Un message dans lequel le Premier ministre parle d'une "première procédure de déchéance de nationalité (...) instituée par la IIème République (...). Il s'agissait alors d'exclure de la République les esclavagistes qui refuseraient de se conformer à l'abolition de l'esclavage".
Extrait ci-dessous :
Marcel Dorigny, historien de l'esclavage, a répondu au Premier ministre. Dans une interview donnée à La1ere.fr, il se refuse à faire une comparaison historique avec le projet actuel de déchéance de nationalité pour ceux qui sont impliqués dans des projets terroristes même si dans les deux cas "on considère que l'esclavage est un crime, que le terrorisme est un crime, et qu'on ne peut pas être Français et être responsable de ce genre de crime". Pour Marcel Dorigny, le seul point commun est qu'est déchue de sa nationalité une personne qui se comporte a contrario de la loi et de l'idéal républicain.
Regardez l'interview de Marcel Dorigny réalisée par Marie-Carline Chardonnet d'Outre-mer 1ère :
Un message dans lequel le Premier ministre parle d'une "première procédure de déchéance de nationalité (...) instituée par la IIème République (...). Il s'agissait alors d'exclure de la République les esclavagistes qui refuseraient de se conformer à l'abolition de l'esclavage".
Extrait ci-dessous :
Marcel Dorigny, historien de l'esclavage, a répondu au Premier ministre. Dans une interview donnée à La1ere.fr, il se refuse à faire une comparaison historique avec le projet actuel de déchéance de nationalité pour ceux qui sont impliqués dans des projets terroristes même si dans les deux cas "on considère que l'esclavage est un crime, que le terrorisme est un crime, et qu'on ne peut pas être Français et être responsable de ce genre de crime". Pour Marcel Dorigny, le seul point commun est qu'est déchue de sa nationalité une personne qui se comporte a contrario de la loi et de l'idéal républicain.
Regardez l'interview de Marcel Dorigny réalisée par Marie-Carline Chardonnet d'Outre-mer 1ère :