La maison de la Nouvelle-Calédonie est sans conteste l'exemple à suivre en matière d'accueil pour les étudiants ultramarins qui viennent étudier dans l'Hexagone. Chaque année, ils sont environ trois cents à bénéficier des conseils et de l'appui du service étudiant dirigé par Agnès Siraut.
Ce matin, dans la salle du rez-de-chaussée de Sciences-Po, Jean, Erica et quatre autres lycéens n'ont pas vraiment le coeur à sourire ni même l'esprit à plaisanter. Dans quelques minutes, ils se présenteront devant le jury de Sciences-Po avec l'espoir de le séduire et d'intégrer ensuite la célèbre école parisienne.
Présente aux côtés des lycéens, Agnès Siraut, chef du service étudiant de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, tente de les rassurer : "vous n'avez rien à perdre, détendez-vous, croyez en vos chances". Rien à faire. Les jeunes ne parviennent pas à se départir de leur angoisse. Pour eux, l'enjeu est majeur et, pour tout dire, presque insurmontable. Mais de leur réussite à cet examen dépendra leur avenir universitaire et une intégration à Sciences-Po est une opportunité qui ne se présentera qu'une seule fois.
Ces jeunes Calédoniens bénéficient d'une Convention Education Prioritaire qui "ouvre" les portes de Sciences-Po aux élèves méritants, scolarisés dans l'un des établissements situé en Zone d'Éducation Prioritaire et dont l'école est partenaire. Pour Agnès Siraut, être auprès de ces jeunes dans un moment si particulier fait partie intégrante de son travail "nous récupérons les jeunes dès leur arrivée à l'aéroport, nous leur trouvons un logement provisoire et nous les accompagnons jusqu'à la porte d'entrée de la salle d'examen" précise t-elle. Et au delà, puisque Agnès Siraut a aussi pris le soin de réserver une table dans un restaurant à côté. Histoire de permettre à ces jeunes de relâcher enfin la pression après une matinée oppressante.
Devant le jury, Jean a choisi de s'exprimer sur le nickel, qui avec 9% de la production mondiale est le premier pilier de l'économie calédonienne. Après vingt-minutes d'un feu nourri de questions, le jeune homme est ressorti un peu sonné, incapable de savoir s'il est parvenu à convaincre le jury. Il saura dans quelques jours s'il est admis et s'il pourra alors profiter, lui aussi, du savoir-faire et de l'expérience du service étudiant de la Maison de la Nouvelle-Calédonie."A tout moment, nous sommes à l'écoute de ces jeunes pour leur donner des conseils et leur permettre de se sentir ici, dans cette maison, comme chez eux !" répète inlassablement Agnès Siraut.
Crée en 1989, au lendemain de la signature des accords de Matignon, la Maison de la Nouvelle-Calédonie a la double mission de promouvoir l'archipel et d'apporter aide et assistance aux Calédoniens. Lorsque les lycéens Calédoniens arrivent en métropole, Agnès Siraut et les six personnes qui travaillent à ses cotés sont à la manœuvre. "La première démarche pour les jeunes est de s'inscrire sur notre espace étudiant personnalisé qui leur permet d'obtenir une mine d'informations comme des modèles de fiches de demande de stage, de logement ou encore des lettre types de motivation, de CV..."
La Maison de la Nouvelle-Calédonie propose également un guide pratique dans lequel les étudiants trouvent une mine de renseignements et d'information sur les bourses d'études, la sécurité sociale, les jobs étudiants mais aussi des conseils sur le budget à prévoir en métropole, ce qu'il faut mettre dans sa valise, les pièges à éviter lorsqu'on arrive ou encore comment ouvrir un compte en banque", affirme Agnès Siraut.
Une à deux fois par an, les associations sont invitées à la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris pour renforcer et élargir les liens. L'objectif est de faciliter autant que possible toutes les démarches administratives pour permettre à chaque étudiant de se concentrer totalement sur ses études et de les réussir. Et ne vous y trompez pas, si ces jeunes Calédoniens considèrent qu'étudier en métropole est une chance, l'objectif pour eux est de "rentrer ensuite à la maison" pour faire profiter la Nouvelle-Calédonie de cette expérience et ces connaissances acquises loin de chez eux.
Présente aux côtés des lycéens, Agnès Siraut, chef du service étudiant de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, tente de les rassurer : "vous n'avez rien à perdre, détendez-vous, croyez en vos chances". Rien à faire. Les jeunes ne parviennent pas à se départir de leur angoisse. Pour eux, l'enjeu est majeur et, pour tout dire, presque insurmontable. Mais de leur réussite à cet examen dépendra leur avenir universitaire et une intégration à Sciences-Po est une opportunité qui ne se présentera qu'une seule fois.
Ces jeunes Calédoniens bénéficient d'une Convention Education Prioritaire qui "ouvre" les portes de Sciences-Po aux élèves méritants, scolarisés dans l'un des établissements situé en Zone d'Éducation Prioritaire et dont l'école est partenaire. Pour Agnès Siraut, être auprès de ces jeunes dans un moment si particulier fait partie intégrante de son travail "nous récupérons les jeunes dès leur arrivée à l'aéroport, nous leur trouvons un logement provisoire et nous les accompagnons jusqu'à la porte d'entrée de la salle d'examen" précise t-elle. Et au delà, puisque Agnès Siraut a aussi pris le soin de réserver une table dans un restaurant à côté. Histoire de permettre à ces jeunes de relâcher enfin la pression après une matinée oppressante.
De la Nouvelle-Calédonie vers l'Hexagone
Devant le jury, Jean a choisi de s'exprimer sur le nickel, qui avec 9% de la production mondiale est le premier pilier de l'économie calédonienne. Après vingt-minutes d'un feu nourri de questions, le jeune homme est ressorti un peu sonné, incapable de savoir s'il est parvenu à convaincre le jury. Il saura dans quelques jours s'il est admis et s'il pourra alors profiter, lui aussi, du savoir-faire et de l'expérience du service étudiant de la Maison de la Nouvelle-Calédonie."A tout moment, nous sommes à l'écoute de ces jeunes pour leur donner des conseils et leur permettre de se sentir ici, dans cette maison, comme chez eux !" répète inlassablement Agnès Siraut.Crée en 1989, au lendemain de la signature des accords de Matignon, la Maison de la Nouvelle-Calédonie a la double mission de promouvoir l'archipel et d'apporter aide et assistance aux Calédoniens. Lorsque les lycéens Calédoniens arrivent en métropole, Agnès Siraut et les six personnes qui travaillent à ses cotés sont à la manœuvre. "La première démarche pour les jeunes est de s'inscrire sur notre espace étudiant personnalisé qui leur permet d'obtenir une mine d'informations comme des modèles de fiches de demande de stage, de logement ou encore des lettre types de motivation, de CV..."
La Maison de la Nouvelle-Calédonie propose également un guide pratique dans lequel les étudiants trouvent une mine de renseignements et d'information sur les bourses d'études, la sécurité sociale, les jobs étudiants mais aussi des conseils sur le budget à prévoir en métropole, ce qu'il faut mettre dans sa valise, les pièges à éviter lorsqu'on arrive ou encore comment ouvrir un compte en banque", affirme Agnès Siraut.
Au plus près des étudiants
La maison de la Nouvelle Calédonie a mis en place un partenariat privilégié avec seize associations étudiantes réparties sur l'ensemble du territoire. Les étudiants peuvent ainsi bénéficier d'un accueil personnalisé dans la ville de province où ils entament leurs études et ainsi profiter d'un réseau exceptionnel qui leur permettra ensuite de faire des rencontres, de trouver un stage, un logement, des idées de sorties,...Une à deux fois par an, les associations sont invitées à la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris pour renforcer et élargir les liens. L'objectif est de faciliter autant que possible toutes les démarches administratives pour permettre à chaque étudiant de se concentrer totalement sur ses études et de les réussir. Et ne vous y trompez pas, si ces jeunes Calédoniens considèrent qu'étudier en métropole est une chance, l'objectif pour eux est de "rentrer ensuite à la maison" pour faire profiter la Nouvelle-Calédonie de cette expérience et ces connaissances acquises loin de chez eux.