Il faut sauver la SLN
C’est un long chemin qui s’est conclu ce samedi après-midi à Paris. Les discussions sur le dossier du nickel ont été intenses, mais les conclusions sont de nature à rassurer
Tous les participants ont pris conscience de l’extrême gravité de la crise internationale des cours du nickel. Le gouvernement et les élus calédoniens sont convenus de traiter ce dossier prioritaire en Nouvelle-Calédonie. Dans ce contexte et pour ne citer qu’un exemple, L’État, les responsables politiques calédoniens et la direction d’Eramet devraient se réunir pour trouver les solutions qui permettront à
L’État apporte sa garantie à
Il faut sauver le nickel calédonien
Les trois opérateurs métallurgiques de Nouvelle-Calédonie, le Français Eramet et les multinationales Glencore et Vale, sont appelés à plus de solidarité entre eux. L’usine du Nord ( Koniambo Nickel ) sera préservée, car elle est un outil essentiel du rééquilibrage pour le gouvernement et pour tous les responsables politiques du Territoire. Consensus également pour la mise en place d’un programme d’urgence d’exportation pour les minerais de nickel afin d’assurer du travail aux mineurs et aux populations de la côte-Est de la Nouvelle-Calédonie.
En conclusion, l’État redevient un partenaire actif sur le dossier du nickel qui apparaît comme indissociable de la question de l’avenir institutionnel du Territoire. Le comité des signataires de l’Accord de Nouméa adresse un message de confiance aux Calédoniens et de solidarité à l’ensemble des opérateurs du nickel de la Nouvelle-Calédonie.