Pourquoi prendrait-il sa retraite ? À presque 40 ans et alors qu'il vient de perdre son titre de champion de France des poids moyen, le Martiniquais Michel Mothmora n'en a toujours pas fini avec son sport. Son nouveau défi ? Participer aux Jeux Olympiques de Tokyo avec l'équipe de France amateur !
À Orléans, le 25 janvier dernier, Michel Mothmora a peut-être livré son dernier combat professionnel. Le boxeur martiniquais était devenu champion de France des Poids moyens après sept tentatives. Défendre sa ceinture à 39 ans contre un boxeur de 28 ans invaincu comme Rachid Achoui constituait un sacré pari. Pari perdu. Aux points. "Il a su inverser les rôles, nous confiait Michel Mothmora. D'habitude, c'est moi qui gêne l'adversaire. Avec sa grande taille, il m'a posé beaucoup de problèmes. Mais je n'ai aucun regret car je reste le 66e champion de France de l'histoire !"
Depuis 2016, les JO sont en effet ouverts aux professionnels. Deux tournois qualificatifs attendent Michel : Londres en mars et Paris en mai. Dans la catégorie de poids du Martiniquais, deux tickets tricolores sont à décrocher. Deux tickets pour quatre candidats. "En boxe, il y a des jours avec et des jours sans, poursuit Michel Mothmora. Pour Tokyo, je vais faire en sorte qu'il n'y ait que des jours avec."
Parallèlement, il a une activité d'artisan charcutier-traîteur. Il est aussi étudiant en STAPS à l'Université. Et enfin, le Martiniquais est père de famille. Son secret ? "J'ai un préparateur mental qui me propose de la visualisation sous hypnose. J'arrive à dissocier mes différentes vies et à ainsi être la personne qu'il faut au moment où il faut."
Dans ces conditions, difficile d'imaginer une retraite sportive après les JO de 2020 pour Michel Mothmora. Le Martiniquais pourrait bien devenir le Roger Federer de son sport...
Disputer les JO à bientôt 40 ans ?
A l'heure où bien des boxeurs ont raccroché les gants, Michel Mothmora refuse de se retirer des rings. Depuis novembre dernier, il poursuit un rêve un peu fou : partir disputer les Jeux Olympiques à Tokyo, l'été prochain !Depuis 2016, les JO sont en effet ouverts aux professionnels. Deux tournois qualificatifs attendent Michel : Londres en mars et Paris en mai. Dans la catégorie de poids du Martiniquais, deux tickets tricolores sont à décrocher. Deux tickets pour quatre candidats. "En boxe, il y a des jours avec et des jours sans, poursuit Michel Mothmora. Pour Tokyo, je vais faire en sorte qu'il n'y ait que des jours avec."
Mothmora, l'homme aux multiples vies
Sa santé redoutable, le bientôt quarantenaire la doit avant tout à une hygiène de vie exemplaire. Et à une faculté unique à savoir mener plusieurs activités de front. Jugez plutôt : pour la partie boxe, il n'a pas hésité à créer le MMBC (Michel Mothmora Boxing Club) qui lui a permis d'organiser lui-même ses combats.Parallèlement, il a une activité d'artisan charcutier-traîteur. Il est aussi étudiant en STAPS à l'Université. Et enfin, le Martiniquais est père de famille. Son secret ? "J'ai un préparateur mental qui me propose de la visualisation sous hypnose. J'arrive à dissocier mes différentes vies et à ainsi être la personne qu'il faut au moment où il faut."
Dans ces conditions, difficile d'imaginer une retraite sportive après les JO de 2020 pour Michel Mothmora. Le Martiniquais pourrait bien devenir le Roger Federer de son sport...