A Paris, un dernier adieu à Jacob Desvarieux

Avant de début de la messe en hommage à Jacob Desvarieux à Paris, le samedi 14 août 2021.
600 personnes se sont réunies ce samedi matin à Paris pour une messe en hommage à Jacob Desvarieux. Un dernier "au revoir" au musicien décédé le 30 juillet dernier.

A l'entrée de l'église Saint-Sulpice où a lieu la messe à la mémoire de Jacob Desvarieux, les visiteurs sont accueillis par le gowka des tambouyers.

Des airs de gwoka sont joués à l'entrée de l'église

A l'intérieur de l'édifice, une photo du cofondateur de Kassav' est affichée près de l'autel.

Une photo de Jacob Desvarieux est installée devant l'autel

Environ 600 personnes sont venues assister à cet hommage ce samedi matin. Des fans du groupe de zouk et des personnalités ont fait le déplacement. 

Chants et prises de parole

Après un chant en créole, la messe commence. Des prises de parole se succèdent : Victorin Lurel, sénateur de Guadeloupe, parle le premier. "J'ai connu un Jacob très bienveillant, curieusement discret, voire même timide, mais qui savait pratiquer l'autodérision, raconte le sénateur guadeloupéen. A Abidjan, on l'appelait le Dieu vivant !". La photographe martiniquaise Migail Montlouis-Félicité et Douglas Mbida - un des membres de Kassav' à la fondation du groupe - s'exprimeront publiquement à leur tour. 

Leader, rassembleur : c'est ce que je retiens de Jacob Desvarieux. Si je ne l'avais pas rencontré, ma carrière aurait eu une autre tournure.

Douglas Mbida, membre de Kassav' à la fondation du groupe

 

Bouleversé par ces témoignages, le père Marcel Crépin a revu son homélie. "La colonne vertébrale de mon texte est la même, mais j'ai inversé les parties pour faire suite aux dires de ses amis qui décrivaient ce trait de personnalité : l'humilité, la discrétion. Il ne cherchait pas à être sur le devant de la scène pour se faire voir." Le Gros-Mornais a fait rire l'auditoire aux éclats quand il a confessé avoir été DJ... et adepte des "séquences de Kassav' (rire) ! Il y a des morceaux indémodables et dès qu'on les passe, ça fait bouger !" 

Outre-mer la 1ère était sur place : 

Avant ou après la messe, celles et ceux qui le souhaitaient ont pu mettre un mot dans des livres de condoléances. Après ces instants de communion, où la tristesse s'est muée en gratitude, la foule s'est réunie sur le parvis de l'église pour chanter et danser au son du ka.

Deux registres de condoléances étaient mis à disposition des fans