C’est Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des Armées, qui a annoncé la mise à l’eau de cette nouvelle unité sur Twitter. Premier d’une série de six navires dont la classe portera le nom de Félix Eboué, le Auguste Bénébig commencera à remplacer les patrouilleurs actuels comme les P400 qui accusent leur âge.
Mise à l’eau aujourd’hui à Saint-Malo du 1er patrouilleur outre-mer, baptisé du nom d’Auguste Benebig, compagnon de la Libération, natif de Nouméa.
— Porte-parole du ministère des Armées (@HerveGrandjean) October 15, 2021
Les POM de la @MarineNationale commandés grâce à la LPM, sont à la hauteur de notre espace maritime, le deuxième du monde! pic.twitter.com/jVcbBE2C8m
Long de 80 m pour un maître-bau (largeur), de 11,80 m, les POM sont destinés à protéger et surveiller la Zone économique exclusive (ZEE) française dans l’océan Pacifique et dans l’océan Indien. Particulièrement adaptés à ces eaux grâce à leur endurance et leur tenue en mer, les navires de la classe Félix Eboué seront déployés en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à La Réunion.
Tout comme le Auguste Bénébig, ces cinq autres sister-ships auront des noms de héros ultramarins de la France Libre. Il y aura bien évidemment le Félix Eboué, puisque c’est le nom de la classe qui sera basé à La Réunion. Mais il y aura aussi le Teriieroo a Teriierooiterai, qui sera basé à Tahiti, le Jean Tranape, qui sera basé à Nouméa, le Auguste Techer qui sera basé à La Réunion, et le Philippe Bernadino qui sera basé à Tahiti.
Le dernier POM sera livré en 2025 à la Marine Nationale, ils remplaceront ainsi le Malin, l’Arago et les derniers P400. Avec leurs 1 300 tonnes, les nouveaux patrouilleurs seront un véritable bond en avant par rapport aux unités qu’ils remplaceront, grâce notamment, à l’emploi d’un drone aérien embarqué.