Un adjoint de sécurité réunionnais a été suspendu de ses fonctions. Dimanche dernier, alors qu'il manipulait une arme de service, il a tué accidentellement une collègue policière dans les locaux de la police judiciaire à Paris.
Originaire de La Réunion, un adjoint de sécurité a tué une collègue policière dimanche dernier dans les locaux de la police judiciaire, alors qu'il manipulait une arme de service. Âgé de 27 ans, il a été placé en garde à vue et suspendu de ses fonctions, tout comme un autre adjoint de sécurité, témoin de la scène.
La gardienne de la paix âgée de 28 ans a été blessée mortellement à la tête. Elle est décédée sur place. Selon nos informations, l'adjoint de sécurité pensait avoir activé la sécurité sur son arme avant de s'amuser, mais il ne l'avait pas fait correctement.
Selon les informations du Parisien, lundi 11 mars, au lendemain du drame, le directeur de la Police judiciaire, Christian Sainte et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, ont reçu au Bastion la famille de la victime, puis l’unité à laquelle appartenaient la victime et l’auteur du coup de feu. Cette unité est notamment chargée des transferts de détenus, des surveillances de garde à vue, ainsi que des missions d’accueil.
Un jeu qui tourne mal
Le drame est survenu dimanche 10 mars dans l'après-midi près de l’accueil du 36, rue du Bastion, le nouveau siège de la police judiciaire parisienne. Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est un jeu qui aurait mal tourné. Les deux jeunes adjoints de sécurité se seraient amusés à dégainer leur arme le plus rapidement possible. En manipulant son arme de service, le Réunionnais aurait alors tiré accidentellement sur sa collègue.La gardienne de la paix âgée de 28 ans a été blessée mortellement à la tête. Elle est décédée sur place. Selon nos informations, l'adjoint de sécurité pensait avoir activé la sécurité sur son arme avant de s'amuser, mais il ne l'avait pas fait correctement.
Une enquête ouverte
Ce jeune réunionnais de 27 ans est adjoint de sécurité. Il avait effectué trois mois d'école de police avant d'être mis en service.
Il a été placé en garde à vue après les faits puis suspendu de ses fonctions. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "homicide involontaire", et a saisi l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), la "police des polices".Selon les informations du Parisien, lundi 11 mars, au lendemain du drame, le directeur de la Police judiciaire, Christian Sainte et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, ont reçu au Bastion la famille de la victime, puis l’unité à laquelle appartenaient la victime et l’auteur du coup de feu. Cette unité est notamment chargée des transferts de détenus, des surveillances de garde à vue, ainsi que des missions d’accueil.