L'enquête sur la mort d'un adolescent guyanais de 15 ans a été confiée à la police judiciaire de Lille. Le jeune homme a été abattu d'une balle dans la tête à son domicile d'Aniche dans le Nord, dans la nuit de mercredi à jeudi. Un cousin éloigné a été placé en garde à vue.
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Le jeune, originaire de Guyane, habitait au rez-de-chaussée d'une petite résidence HLM en briques rouges de cette ville de 10.000 habitants de l'ancien bassin minier du Nord, située entre Douai et Valenciennes.
Les trois individus ont ensuite pris la fuite et la victime, touchée à la tête, a succombé à ses blessures dans la nuit. Témoignant sur France 3 Nord Pas-de-Calais jeudi soir, la mère de la victime a affirmé avoir vécu en direct l'attaque et reconnu parmi les assaillants un "cousin".
"Mon cousin a sonné à ma porte (...) ma fille a ouvert" puis a refermé après un rapide échange avant que la sonnette retentisse à nouveau", a-t-elle expliqué. "Mon fils aîné a ouvert (...) il a dit +Maman, viens !+, j'ai couru", les agresseurs nous ont "bousculés" et "aspergés avec une bombe lacrymogène", puis "j'ai entendu le coup de feu", a-t-elle expliqué. "Je ne sais même pas ce qu'ils voulaient à 21 heures", a-t-elle encore confié, décrivant son fils comme "son génie", un jeune homme "qui ne cherche pas les bagarres".
"Un jeune majeur déjà connu des services de police est en garde à vue depuis le début de la matinée", a déclaré jeudi soir à l'AFP le procureur de la République de Douai, Frédéric Teillet, qui a précisé que "les investigations continuent" sur des "co-auteurs".
Magali, une voisine, décrit quant à elle un quartier "tranquille" et une famille "sans histoires". "Mais, hier soir, j'ai entendu des bruits, un coup de feu, des cris, des pleurs, alors j'ai appelé la police (...) mais jamais je n'ai imaginé qu'il s'agissait d'un meurtre", raconte-t-elle, décrivant "un enfant agréable, très poli, discret".
Selon une dame se présentant comme la tante de la victime, le jeune Ivenson "venait d'avoir 15 ans", était scolarisé en classe de troisième et était arrivé de Guyane en 2011. Elle raconte : "Selon ma famille, qui a assisté à la scène, deux hommes cagoulés et un homme qui ne l'était pas sont arrivés dans l'appartement et ont tiré un coup de feu". D'après elle, il s'agirait d'"un cambriolage qui a mal tourné".
La mère reconnaît "un cousin"
Dans le hall de l'immeuble, le sol était encore maculé de traces de sang jeudi matin. Sur la porte d'entrée de l'appartement, un scellé de la police : "Ne pas ouvrir (...) Meurtre". À l'issue d'échauffourées mercredi soir, l'adolescent a été grièvement blessé par balle devant la porte de son domicile par trois hommes, dont deux portaient une cagoule, selon une source proche de l'enquête.Les trois individus ont ensuite pris la fuite et la victime, touchée à la tête, a succombé à ses blessures dans la nuit. Témoignant sur France 3 Nord Pas-de-Calais jeudi soir, la mère de la victime a affirmé avoir vécu en direct l'attaque et reconnu parmi les assaillants un "cousin".
"Mon cousin a sonné à ma porte (...) ma fille a ouvert" puis a refermé après un rapide échange avant que la sonnette retentisse à nouveau", a-t-elle expliqué. "Mon fils aîné a ouvert (...) il a dit +Maman, viens !+, j'ai couru", les agresseurs nous ont "bousculés" et "aspergés avec une bombe lacrymogène", puis "j'ai entendu le coup de feu", a-t-elle expliqué. "Je ne sais même pas ce qu'ils voulaient à 21 heures", a-t-elle encore confié, décrivant son fils comme "son génie", un jeune homme "qui ne cherche pas les bagarres".
"Un jeune majeur déjà connu des services de police est en garde à vue depuis le début de la matinée", a déclaré jeudi soir à l'AFP le procureur de la République de Douai, Frédéric Teillet, qui a précisé que "les investigations continuent" sur des "co-auteurs".
Choc et incompréhension
"C'est l'incompréhension... Il ne se passe jamais rien ici à Aniche", souffle jeudi matin une ancienne camarade de classe de la victime, devant l'immeuble où vivait l'adolescent avec sa famille. "Quand on a appris la nouvelle, nous étions tous choqués... Il était gentil, il avait plein de copains, mais il ne sortait pas beaucoup", ajoute à ses côtés Mélina, scolarisée dans le même collège que le jeune homme. "Il était intelligent, il avait envie de retourner en Guyane pour construire une école qui porterait le nom de sa famille", a précisé une tante au journal Le Parisien.Magali, une voisine, décrit quant à elle un quartier "tranquille" et une famille "sans histoires". "Mais, hier soir, j'ai entendu des bruits, un coup de feu, des cris, des pleurs, alors j'ai appelé la police (...) mais jamais je n'ai imaginé qu'il s'agissait d'un meurtre", raconte-t-elle, décrivant "un enfant agréable, très poli, discret".
Selon une dame se présentant comme la tante de la victime, le jeune Ivenson "venait d'avoir 15 ans", était scolarisé en classe de troisième et était arrivé de Guyane en 2011. Elle raconte : "Selon ma famille, qui a assisté à la scène, deux hommes cagoulés et un homme qui ne l'était pas sont arrivés dans l'appartement et ont tiré un coup de feu". D'après elle, il s'agirait d'"un cambriolage qui a mal tourné".