Alexandre Benalla a été conseiller bénévole de Jean-Marc Mormeck pendant quatre mois en 2016

Alexandre Benalla
C’est l’homme dont tout le monde parle. Chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla a été filmé en train de frapper violemment un manifestant le 1er mai à Paris. Il a travaillé quelques mois pour Jean-Marc Mormeck.
 
Le délégué interministériel pour l’égalité des chances des français d’Outre-mer ne souhaite pas s’exprimer directement. Mais le service de presse de Jean-Marc Mormeck confirme certaines informations parues dans Le Monde et l’Express, pas toutes…
 

Chef de cabinet ou conseiller ?

Alexandre Benalla a bien été conseiller bénévole du délégué interministériel de juillet 2016 à novembre 2016. En revanche, il n’a pas été "chef de cabinet" comme l’a écrit Le Monde selon l’entourage de Jean-Marc Mormeck. 

Cette fonction provient peut-être de la lettre de motivation écrite par Alexandre Benalla pour devenir responsable de la sécurité du candidat Emmanuel Macron. Selon le magazine Valeurs actuelles qui s'est procuré le document, Alexandre Benalla explique exercer depuis mars 2016 comme "Chef de cabinet du Délégué Interministériel à l’égalité des chances des Français d’Outre-mer". 
 

La boxe

Les deux hommes se sont connus pendant la campagne présidentielle de François Hollande en 2012. Selon Le Parisien, Alexandre Benalla, était "un habitué de la salle de boxe de Jean-Marc Mormeck". Une information que dément formellement le service de presse du champion du monde. "Jean-Marc Mormeck n’a pas de salle de boxe personnelle et il ne s’est pas entraîné avec Alexandre Benalla".
 

A sa demande

"C’est à la demande d’Alexandre Benalla que Jean-Marc Mormeck l’a reçu puis par la suite nommé conseiller bénévole chargé de la jeunesse et de la banlieue", souligne encore le service de presse du délégué interministériel. L’homme est donc resté pendant quatre mois au service du délégué interministériel.
 

Licenciement par l'Elysée

En novembre 2016, Alexandre Benalla s’est beaucoup investi dans le service de sécurité du candidat Macron. Il a logiquement retrouvé le président avec qui il avait noué une relation de confiance. On connaît la fin : une mise en garde à vue et son licenciement par l’Elysée après la révélation d’une vidéo particulièrement embarrassante pour le plus haut sommet de l’Etat.