"Les deux premières années je travaillais 80 heures par semaine, en plus j'allais à l'école et je n'avais pas de week-end", mais Alizé veut réussir et s'en donne les moyens. Elle range son master en relations humaines obtenu en France dans un tiroir et intègre le monde de la mode, comme modèle dans un premier temps. Mais elle se découvre d'autres ambitions, elle se forme au journalisme pour créer son magazine "Alizé la vie" qu'elle gère si bien toute seule que cela lui vaudra la reconnaissance de ses confrères et surtout de la communauté noire aux États-Unis et dans le reste du monde.
"Aujourd'hui c'est une fierté quand les Américains viennent me voir en me disant qu'ils ont besoin de mon expertise, on veut travailler avec toi. Quand ils viennent vers toi pour ça, ça veut dire respect", la mode et le journalisme ont permis à Alizé de se créer un véritable réseau de personnalités influentes dans le monde de la politique et surtout des affaires. Elle aime rappeler qu'elle travaille également pour sa communauté en mettant en relation des entrepreneurs afro-descendants américains ou caribéens avec des hommes d'affaires africains.
"Aujourd'hui je peux marcher la tête haute parce que ma réussite je ne la dois qu'à moi", si Alizé est fière de sa réussite, elle l'est davantage d'avoir su garder ses valeurs même pendant les moments les plus difficiles. Ses parents, ses frères et sœurs qu'elle soutient financièrement sont tout pour elle, sans oublier bien sûr le seigneur sans qui rien n'aurait été possible : "Je ne suis pas meilleure qu'une autre mais tout ce que je fais c'est avec l'aide du seigneur, il me guide toujours".