"Je condamne les violences, mais il y a une situation extrêmement éruptive dans nos pays en ce moment", a déclaré la sénatrice, qui défendait un amendement au projet de budget pour 2022.
"La vie chère constitue l'élément le plus compliqué à gérer et l'élément de récrimination le plus fort de nos populations", a-t-elle souligné, plaidant pour ramener le taux du fret de 9,5% à 2,10% pendant une année. "Ça fait partie de l'artillerie que devrait déclencher aujourd'hui le gouvernement pour envoyer des signaux extrêmement concrets à des populations qui sont en souffrance et qui sont en rupture d'égalité quant au pouvoir d'achat et à l'accès aux produits de première nécessité", a affirmé l'élue.
La Guadeloupe est secouée depuis une semaine par un mouvement ayant pour origine la contestation de l'obligation vaccinale des soignants, qui a dégénéré en crise sociale émaillée de nombreuses violences dans la nuit de jeudi à vendredi, quand ont débuté des violences et des pillages.
En Martinique, des poids lourds et des taxis paralysaient lundi une bonne partie de l'activité économique.