Lundi un sénateur publiait un rapport critique sur l’application lancée par le ministère de l’Intérieur à la suite des attentats de 2015. On apprend aujourd'hui que ce système d’alerte et d’information des populations sera bien maintenu et même élargi aux phénomènes naturels.
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"C'est une application conçue dans l’urgence et trop centrée sur l’Hexagone", avoue Noria Souab, la directrice adjointe de la DGSCGC, la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise. Des tests sont en cours afin que de nouveaux risques soient intégrés dans la version qui sera disponible fin septembre-début octobre.
Après l’alerte attentat, il a fallu du temps pour développer des outils propres aux phénomènes naturels, comme les cyclones, les inondations, les incendies, les éruptions volcaniques et le tremblements de terre. Ce système d'alerte et d’information des populations (SAIP) pourra donc, à terme, servir aux populations qui sont régulièrement sensibilisées -notamment outre-mer-, mais aussi proposer des recommandations pour les touristes de passage.
Les exercices annuels de simulation Carib wave, Indian ocean wave et Pacific wave, qui permettent de tester les dispositifs d’alerte de la population en cas de tsunami, montrent qu’il y a urgence à moderniser ce système en ayant recours aux réseaux sociaux, mails, sms et applications justement.
Le sénateur LR reproche enfin à SAIP de n’être disponible que sur certains téléphones. Le problème se corse encore outre-mer, car il faut avoir accès au store français pour la télécharger. Autre avancée donc : elle sera bientôt accessible directement depuis le site internet du ministère de l’Intérieur. En espérant que les bugs constatés auront été corrigés.
Après l’alerte attentat, il a fallu du temps pour développer des outils propres aux phénomènes naturels, comme les cyclones, les inondations, les incendies, les éruptions volcaniques et le tremblements de terre. Ce système d'alerte et d’information des populations (SAIP) pourra donc, à terme, servir aux populations qui sont régulièrement sensibilisées -notamment outre-mer-, mais aussi proposer des recommandations pour les touristes de passage.
Moderniser le système d'alerte
L’auteur du rapport recommande de renoncer au système d’alerte par sirènes qui coûte cher à entretenir, des sirènes encore utilisées dans les territoires d’outre-mer isolés. Jean-Pierre Vogel, sénateur de la Sarthe, préconise l’envoi massif de SMS dans la zone frappée par une catastrophe. Le message texte qui est utilisé dans de nombreux pays qui ont une culture du riques... mais pas par la France.Les exercices annuels de simulation Carib wave, Indian ocean wave et Pacific wave, qui permettent de tester les dispositifs d’alerte de la population en cas de tsunami, montrent qu’il y a urgence à moderniser ce système en ayant recours aux réseaux sociaux, mails, sms et applications justement.
Le sénateur LR reproche enfin à SAIP de n’être disponible que sur certains téléphones. Le problème se corse encore outre-mer, car il faut avoir accès au store français pour la télécharger. Autre avancée donc : elle sera bientôt accessible directement depuis le site internet du ministère de l’Intérieur. En espérant que les bugs constatés auront été corrigés.
Rapport d'information sur le SAIP