Il y a 165 ans, le 24 septembre 1853, le contre-amiral Febvrier-Despointes prend possession de la Nouvelle-Calédonie au nom de l'empereur Napoléon III. Un peu plus d'un siècle et demi plus tard, le 24 septembre 2003 est décrété journée de la citoyenneté à l'initiative du comité 150 ans après.
Le 24 septembre 1853, l’amiral Auguste Febvrier-Despointes hisse les couleurs françaises à Balade, à l’extrême nord de la Nouvelle-Calédonie. Il prend ainsi possession de l’ensemble du territoire au nom de la France, lors d'une cérémonie officielle en présence des missionnaires et des chefs locaux. La cérémonie se répète à l’île des Pins, le 29 septembre, en présence du chef Vendegou qui signe l’acte officiel.
Après son départ, il laisse l’un de ses officiers, le capitaine de vaisseau Tardy de Montravel, gérer cette nouvelle colonie. C'est ce dernier qui fonde Port de France, rebaptisée en 1866 Nouméa.
Les premiers à suivre les explorateurs furent des trafiquants, chasseurs de baleines, trafiquants de bois de santal, et surtout chasseurs de main-d’oeuvre pour les plantations australiennes. Peu de combats, mais des bandits anglais s'installent à Hienghène puis sur l’île Nou.
Des missionnaires chrétiens entreprennent de convertir les habitants du territoire. Des protestants de la « London Missionary Society » arrivent à l’île des Pins et à Maré dès 1840. Les catholiques suivent très peu de temps après avec Monseigneur Douarre en 1843 et la mission de Pouébo fondée en 1847.
Le récit en images de l'histoire de la "prise de possession" de la Nouvelle-Calédonie avec Karine Arroyo et Christian Sfalli de NC 1ère avec la participation de Gabriel Valet, historien et professeur des universités en 2013.
La date si symbolique du 24 septembre est devenue depuis 2003 et sous l'impulsion du "comité 150 ans après", la fête de la citoyenneté. Bien que controversée par une partie des Kanak, elle est devenue un moment de commémoration, de réflexion et d’échanges.
Un anniversaire dont une partie des célébrations se déroulent devant le Mwâ Kâ (totem) à Nouméa. Après des années de divisions politiques, cette sculpture kanak, conçue en 2003, symbolise le destin commun des calédoniens.
Regardez ce reportage de 2013 de Nouvelle-Calédonie 1ère de Thierry Rigoureau qui retrace les premières années de la fête de la citoyenneté.
Après son départ, il laisse l’un de ses officiers, le capitaine de vaisseau Tardy de Montravel, gérer cette nouvelle colonie. C'est ce dernier qui fonde Port de France, rebaptisée en 1866 Nouméa.
Plusieurs explorations
La Nouvelle-Calédonie n’était plus inconnue. Découverte par James Cook en 1774, il la baptise en souvenir de son Écosse natale (Calédonie est l'autre nom d'Écosse) . D'autres navigateurs français complétèrent la découverte : Jean-François de La Pérouse, qui explore la côte occidentale avec ses navires la Boussole et l’Astrolabe (1788) avant de faire naufrage à Vanikoro, Antoine Bruny d’Entrecasteaux (1792) puis Jules Dumont d’Urville (1827).Les premiers à suivre les explorateurs furent des trafiquants, chasseurs de baleines, trafiquants de bois de santal, et surtout chasseurs de main-d’oeuvre pour les plantations australiennes. Peu de combats, mais des bandits anglais s'installent à Hienghène puis sur l’île Nou.
Des missionnaires chrétiens entreprennent de convertir les habitants du territoire. Des protestants de la « London Missionary Society » arrivent à l’île des Pins et à Maré dès 1840. Les catholiques suivent très peu de temps après avec Monseigneur Douarre en 1843 et la mission de Pouébo fondée en 1847.
Colonie pénitentiaire
Napoléon III en quête d'une terre éloignée pour y installer une colonie pénitentiaire, donne l’ordre à plusieurs navires français croisant dans le Pacifique de prendre possession de la Nouvelle-Calédonie. Un premier contingent de 250 bagnards arrive dès mai 1854. Puis les convois se font réguliers, l’île reçoit son premier gouverneur, le contre-amiral Charles Guillain, et le statut de colonie en 1860. Les bagnards construisent les routes et les infrastructures. Plus tard, un ingénieur découvrira sur l'archipel des gisements de nickel. Mais c'est une autre histoire...Le récit en images de l'histoire de la "prise de possession" de la Nouvelle-Calédonie avec Karine Arroyo et Christian Sfalli de NC 1ère avec la participation de Gabriel Valet, historien et professeur des universités en 2013.
La date si symbolique du 24 septembre est devenue depuis 2003 et sous l'impulsion du "comité 150 ans après", la fête de la citoyenneté. Bien que controversée par une partie des Kanak, elle est devenue un moment de commémoration, de réflexion et d’échanges.
Un anniversaire dont une partie des célébrations se déroulent devant le Mwâ Kâ (totem) à Nouméa. Après des années de divisions politiques, cette sculpture kanak, conçue en 2003, symbolise le destin commun des calédoniens.
Regardez ce reportage de 2013 de Nouvelle-Calédonie 1ère de Thierry Rigoureau qui retrace les premières années de la fête de la citoyenneté.