La Coupe du monde féminine de football débute ce vendredi dans l'hexagone. Nous avons plongé dans les archives d'Outre-mer pour retrouver des pionnières de ce sport à Mayotte, en Guyane ou en Martinique. Il y a 20 ans.
Les premiers matchs de foot féminin se disputent dans l'Hexagone pendant la première guerre mondiale. En 1941, le régime de Vichy interdit ce sport. Le football est jugé "nocif pour les femmes". A la fin des années 60, quelques clubs relancent la discipline. En 1970, la Fédération française de football (FFF) ouvre, enfin, ses portes aux femmes. Les premières compétitions internationales s'organisent.
Regardez le portrait de Sandra, joueuse guyanaise, qui rêve d'intégrer l'équipe de France et de devenir pro en 1997 :
Retrouvez des footballeuses à Mayotte dans ce reportage de Télé Mayotte diffusé en mars 2001 :
En 2012, lors des Jeux Olympiques de Londres, les Bleues finissent également au pied du podium. Depuis, le public est au rendez-vous et le nombre de licenciées a triplé ces dernières années.
Regardez le portrait de Josiane César, en 2003, qui rêve de voir une de ses licenciées intégrer l'équipe de France :
Une professionnalisation très limitée
Les filles s'entrainent souvent avec des garçons car le nombre de licenciées est faible. Le football féminin est réservé aux amateurs. Il n'existe pas de footballeuses professionnelles dans l'hexagone avant les années 2000. Jusque là, le seul moyen de vivre de sa passion est de devenir entraîneur. Louis Nicollin (Montpellier) puis Jean-Michel Aulas (Olympique lyonnais), décident, les premiers, de créer une équipe féminine pro.Regardez le portrait de Sandra, joueuse guyanaise, qui rêve d'intégrer l'équipe de France et de devenir pro en 1997 :
Une lutte contre les préjugés
Dans ces années là, jouer au foot pour une fille n'est pas toujours facile. Des réticences, voire des interdits familiaux, peuvent empêcher les filles de s'inscrire en club. Mais la société évolue. Les structures, les formations se développent. Les filles réussissent à se créer une place dans ce monde très masculin.Retrouvez des footballeuses à Mayotte dans ce reportage de Télé Mayotte diffusé en mars 2001 :
Une évolution récente
Le titre de Championnes d'Europe de la sélection U19, décroché en 2003, passe complètement inaperçu aux yeux du grand public. En 2011, les joueuses de l'Olympique lyonnais avec notamment Laura Georges, Wendie Renard et Elodie Thomis, remportent la Ligue des Champions. Trois mois plus tard, les Bleues (avec les mêmes ultramarines) s'inclinent face à la Suède en petite finale de la Coupe du monde féminine de football.En 2012, lors des Jeux Olympiques de Londres, les Bleues finissent également au pied du podium. Depuis, le public est au rendez-vous et le nombre de licenciées a triplé ces dernières années.
Regardez le portrait de Josiane César, en 2003, qui rêve de voir une de ses licenciées intégrer l'équipe de France :