Mauvais départ pour le premier lancement de l'année d'Arianespace jeudi soir. Le groupe a perdu le contact pendant plusieurs minutes avec son lanceur Ariane 5, et les deux satellites de télécommunications qu'il transportait n'ont pas été mis en orbite au bon endroit.
•
Les deux satellites de télécommunications, embarqués à bord du lanceur européen Ariane 5 qui a décollé jeudi soir depuis la Guyane, ont été mis en orbite, mais, fait rare, pas au bon endroit. Arianespace, contacté par l'AFP, espérait toutefois un futur "repositionnement des satellites au bon endroit grâce à leur système de propulsion". "Les dernières nouvelles étaient rassurantes après de fortes inquiétudes", a ajouté la société qui commercialise les lancements.
La situation a été la même à la station d'Ascencion, sur une île de l'Atlantique sud (censée recueillir des données 13 minutes et 36 secondes après le décollage), à celle de Libreville au Gabon (18 minutes et 19 secondes après son décollage) et à celle proche de la ville de Malindi au Kenya (22 minutes et 56 secondes après le décollage). Si "par la suite, les deux satellites ont été confirmés séparés, acquis et mis en orbite", note le communiqué d'Arianespace ils n'ont "pas été séparés à l'endroit où ils auraient du l'être".
Construit par Airbus Defence and Space à Toulouse, SES-14, d'un peu plus de 4,4 tonnes au décollage, est le 53e satellite de l'opérateur SES (Société Européenne de Satellites) à être lancé par Arianespace depuis 1984, a indiqué Arianespace.
Construit par Orbital ATK, Al Yah 3, d'une masse au décollage proche de 3,8 tonnes est le deuxième satellite à être emporté pour l'opérateur Yahsat (Al Yah Satellite Communications Company), après un premier lancement en 2011.
Perte de contact
Grosse frayeur en effet pour son premier lancement de l'année. Peu après le début de l'opération, le PDG d'Arianespace Stéphane Israël a annoncé, depuis la salle Jupiter du centre spatial de Kourou, une "anomalie" et fait état d'une "perte de contact avec le lanceur". Une perte de contact, "d'un peu plus de neuf minutes" après le décollage et "quelques secondes après l'allumage de l'étage supérieur" et qui a duré "de la 9e à la 37e minute de la mission", a précisé Arianespace dans un communiqué. A partir de ce moment-là, "la deuxième station" de contrôle de la mission "située à Natal, au Brésil, n'a pas acquis la télémétrie du lanceur", note encore Arianespace.La situation a été la même à la station d'Ascencion, sur une île de l'Atlantique sud (censée recueillir des données 13 minutes et 36 secondes après le décollage), à celle de Libreville au Gabon (18 minutes et 19 secondes après son décollage) et à celle proche de la ville de Malindi au Kenya (22 minutes et 56 secondes après le décollage). Si "par la suite, les deux satellites ont été confirmés séparés, acquis et mis en orbite", note le communiqué d'Arianespace ils n'ont "pas été séparés à l'endroit où ils auraient du l'être".
Lancement de deux satellites de télécommunications
La fusée européenne avait décollé jeudi comme prévu à 19h20 locales (23h20 à Paris), du centre spatial guyanais à Kourou, en emportant deux satellites de télécommunications, SES-14 pour l'opérateur luxembourgeois SES et Al Yah 3 pour Yahsat, l'opérateur des Emirats Arabes Unis. Le satellite SES-14 héberge en outre une charge scientifique pour le programme d'exploration de la Nasa intitulé GOLD (Global-scale Observation of the Limb and Disk), un programme qui doit notamment permettre, depuis une orbite géostationnaire, de reconstituer toutes les demi-heures une image complète du disque terrestre.Construit par Airbus Defence and Space à Toulouse, SES-14, d'un peu plus de 4,4 tonnes au décollage, est le 53e satellite de l'opérateur SES (Société Européenne de Satellites) à être lancé par Arianespace depuis 1984, a indiqué Arianespace.
Construit par Orbital ATK, Al Yah 3, d'une masse au décollage proche de 3,8 tonnes est le deuxième satellite à être emporté pour l'opérateur Yahsat (Al Yah Satellite Communications Company), après un premier lancement en 2011.