Mercredi, l'Assemblée nationale a voté l'extension de l'espace judiciaire européen aux pays et territoires d'Outre-mer (PTOM). Les compétences judiciaires et les relations internationales de neuf pays associés, dont six français, devraient être simplifiées.
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Les députés français ont voté ce mercredi pour que la France adhère à la convention dite Lugano 2, concernant la compétence judiciaire, la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière civile et commerciale. Les pays et territoires d'Outre-mer (PTOM) rejoindront l'espace judiciaire européen.
Cela concerne Saint-Barthélemy, Saint-Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), mais aussi les îles espagnoles et portugaises des Açores, de Madère et des Canaries.
Annie Chapelier a souligné que l'adoption de ce projet de loi représentait la "levée d’une barrière juridique faisant obstacle au développement [des] relations commerciales" des PTOM.
Cela concerne Saint-Barthélemy, Saint-Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), mais aussi les îles espagnoles et portugaises des Açores, de Madère et des Canaries.
Sécurité juridique
Les régions ultrapériphériques (RUP), associées à l'Union européenne en tant que pays et territoires d'outre-mer mais "pas soumises au droit européen", sont donc "exclues des règles [...] qui permettent la reconnaissance et l'exécution d'une décision de justice", a rappelé Annie Chapelier, rapporteure de la commission des affaires étrangères.Annie Chapelier a souligné que l'adoption de ce projet de loi représentait la "levée d’une barrière juridique faisant obstacle au développement [des] relations commerciales" des PTOM.