Des policiers ont été visés par des tirs sur l'avenue parisienne. L'un d'entre eux est mort, deux sont blessés. De quoi renforcer l'inquiétude des policiers ultramarins. Deux d'entre eux témoignent.
Depuis 2012 et l'affaire Mérah, neuf soldats ou policiers ont été tués dans des attaques terroristes. Parmi eux, Clarissa Jean-Philippe, Martiniquaise, abattue le 8 janvier 2015 à Montrouge. Les forces de l'ordre sont régulièrement visées par Daech qui appelle les djihadistes à les attaquer.
Selon Cédric Boyer, conseiller technique national Outre-mer au syndicat Alliance Police nationale, "il y a entre 7000 et 10.000 policiers ultramarins, sur 100.000 en France". Tous se savent particulièrement exposés. "On est des cibles, de par notre métier et ce que l'on représente : le gouvernement, la France. Nous sommes en première ligne", confie le Réunionnais.
Malgré tout, les attaques à répétition pèsent sur le moral des troupes. "Les effectifs sont tendus. Il y a très peu de congés. Tout cela joue sur le moral du policier et de sa famille", conclut Cédric Boyer.
Après chaque attaque, Rudy Damour, policier dans le Val-de-Marne cherche le réconfort auprès de sa famille, restée à La Réunion. "Je suis content quand ils m'appellent. Dans une situation comme celle-là, j'aimerais être à leur côté pour m'apaiser. Eux-aussi sont inquiets, ils savent qu'en cas d'attentat, il est possible que j'intervienne", raconte le natif de Salazie.
"A chaque fois qu'il se passe un évènement tragique comme celui-là, on compte, on se dit un de plus. Ça pèse, mais on tente de dédramatiser entre nous, même si ce n'est pas facile à vivre", termine Rudy Damour.
Selon Cédric Boyer, conseiller technique national Outre-mer au syndicat Alliance Police nationale, "il y a entre 7000 et 10.000 policiers ultramarins, sur 100.000 en France". Tous se savent particulièrement exposés. "On est des cibles, de par notre métier et ce que l'on représente : le gouvernement, la France. Nous sommes en première ligne", confie le Réunionnais.
"Pas facile à vivre"
Pas de quoi céder à la panique. "On apprend à vivre avec. Ça fait partie du métier. On sait que quand on est policier, ce genre de tuerie peut arriver. On fait notre métier en prenant en compte cette menace", témoigne-t-il.Malgré tout, les attaques à répétition pèsent sur le moral des troupes. "Les effectifs sont tendus. Il y a très peu de congés. Tout cela joue sur le moral du policier et de sa famille", conclut Cédric Boyer.
Après chaque attaque, Rudy Damour, policier dans le Val-de-Marne cherche le réconfort auprès de sa famille, restée à La Réunion. "Je suis content quand ils m'appellent. Dans une situation comme celle-là, j'aimerais être à leur côté pour m'apaiser. Eux-aussi sont inquiets, ils savent qu'en cas d'attentat, il est possible que j'intervienne", raconte le natif de Salazie.
"A chaque fois qu'il se passe un évènement tragique comme celui-là, on compte, on se dit un de plus. Ça pèse, mais on tente de dédramatiser entre nous, même si ce n'est pas facile à vivre", termine Rudy Damour.