L'ouragan Dorian qui s'est abattu sur le nord des Bahamas est l'une des pires tempêtes de l'histoire de cet archipel des Caraïbes. C'est aussi aussi le cinquième ouragan de catégorie 5 à s'être formé dans l'Atlantique ces quatre dernières années. Explications.
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L'ouragan Dorian, qui s'acharnait lundi sur les Bahamas, a légèrement faibli pour repasser en catégorie 4, selon les dernières données du Centre national des ouragans américains (NHC), mais continuait de représenter une menace majeure. Ses vents sont passés à 250 km/h. "Bien qu'un affaiblissement graduel soit prévu, Dorian devrait rester un puissant ouragan au cours des deux prochains jours", selon le NHC. En météorologie, les scientifiques classent les ouragans sur une échelle de 1 à 5 sur l'échelle dite de Saffir-Simpson, permettant de décrire l'intensité des tempêtes. Les ouragans de catégorie 5 génèrent des vents supérieurs à 252 kilomètres par heure, selon cette classification.
Outre les vents dévastateurs, ce type d'ouragan peut s'accompagner de pluies torrentielles et de catastrophiques montées des eaux, provoquant des inondations semblables à des tsunamis, lorsqu'ils frappent les côtes. Les vents de l'ouragan Dorian ont frôlé les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l'histoire des Bahamas, selon le Centre national des ouragans américain.
En comparaison, l'ouragan Florence en 2018 a été rétrogradé en catégorie 1, avant de toucher les côtes de Caroline du Nord et de Caroline du Sud, bien qu'il fût toutefois extrêmement dangereux. Moins puissant, Florence avait toutefois charrié des pluies diluviennes dans les terres déjà gorgées d'eau en Caroline du Nord, Caroline du Sud et dans l'ouest de la Virginie, causant des inondations et laissant plus de 480.000 foyers sans électricité.
En mai, l'Agence océanique et atmosphérique américaine NOAA avait prédit pour 2019 une saison des ouragans "proche de la normale" dans l'Atlantique. Mais les autorités encouragent les Américains à se tenir prêts à faire face à ces phénomènes, alors que plus de 80 millions de personnes vivent dans des zones considérées à hauts risques, même s'ils n'habitent pas directement sur les côtes.
En effet, pour les habitants, la principale menace sont majoritairement les inondations, plus que les vents violents. Les scientifiques estiment depuis longtemps que le réchauffement climatique devrait rendre à l'avenir les tempêtes tropicales encore plus destructrices, une réalité d'ores et déjà visible, selon certains d'entre eux. L'augmentation de la température des océans, principale cause de l'intensification des ouragans, et la montée du niveau de la mer pourraient aussi mettre à mal les dispositifs de défense côtière.
Outre les vents dévastateurs, ce type d'ouragan peut s'accompagner de pluies torrentielles et de catastrophiques montées des eaux, provoquant des inondations semblables à des tsunamis, lorsqu'ils frappent les côtes. Les vents de l'ouragan Dorian ont frôlé les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l'histoire des Bahamas, selon le Centre national des ouragans américain.
WATER TO ROOF! This local news anchor in the #Bahamas records how high the water is rising near her home. Unbelievable. (via Shenique Miller) #Dorian #HurricaneDorian #Flooding #Freeport pic.twitter.com/3q3j6m172B
— Josh Benson (@WFLAJosh) September 2, 2019
Série record
Ce type de cyclone devient aussi plus fréquent : on en a observé un chaque année depuis 2015, soit une série record. Ils étaient beaucoup plus rares auparavant. En 2016, l'ouragan Matthew fut le premier cyclone de catégorie 5 à sévir sur l'Atlantique depuis 2007. Autre ouragan de catégorie 5, Irma qui a dévasté les Caraïbes et le sud des Etats-Unis en septembre 2017. Particulièrement violent, l'ouragan Katrina - également de catégorie 5 - a provoqué le décès de plus de 1.800 personnes sur la côte du Golfe des États-Unis en 2005.En comparaison, l'ouragan Florence en 2018 a été rétrogradé en catégorie 1, avant de toucher les côtes de Caroline du Nord et de Caroline du Sud, bien qu'il fût toutefois extrêmement dangereux. Moins puissant, Florence avait toutefois charrié des pluies diluviennes dans les terres déjà gorgées d'eau en Caroline du Nord, Caroline du Sud et dans l'ouest de la Virginie, causant des inondations et laissant plus de 480.000 foyers sans électricité.
Réchauffement climatique
En 2018, une série de tempêtes particulièrement violentes, incluant l'ouragan Florence en septembre et l'ouragan Michael un mois plus tard, ont tué des dizaines de personnes et ont occasionné quelque 32 milliards de dollars (29 milliards d'euros) de dommages en Caroline du Nord, Caroline du Sud et Floride. L'ouragan Michael est considéré comme la tempête la plus puissante à avoir frappé les États-Unis depuis 1969.En mai, l'Agence océanique et atmosphérique américaine NOAA avait prédit pour 2019 une saison des ouragans "proche de la normale" dans l'Atlantique. Mais les autorités encouragent les Américains à se tenir prêts à faire face à ces phénomènes, alors que plus de 80 millions de personnes vivent dans des zones considérées à hauts risques, même s'ils n'habitent pas directement sur les côtes.
En effet, pour les habitants, la principale menace sont majoritairement les inondations, plus que les vents violents. Les scientifiques estiment depuis longtemps que le réchauffement climatique devrait rendre à l'avenir les tempêtes tropicales encore plus destructrices, une réalité d'ores et déjà visible, selon certains d'entre eux. L'augmentation de la température des océans, principale cause de l'intensification des ouragans, et la montée du niveau de la mer pourraient aussi mettre à mal les dispositifs de défense côtière.