La filière de la banane antillaise a été condamnée à retirer sa campagne de communication lancée au salon de l'agriculture où elle se présente comme "mieux que bio", a-t-on appris auprès de l'Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique (UGPban).
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L'UGPban a été condamnée mercredi par le Juge des référés du Tribunal de grande instance de Paris, qui avait été saisi par le syndicat de l'agroalimentaire bio (Synabio). Elle "prend acte de l'ordonnance de référé", a-t-elle indiqué vendredi dans un communiqué.
"Se référer au bio en brouillant les repères comme le fait l'UGPBan n'est pas acceptable", affirme le Synabio, dans un communiqué, estimant qu'il s'agissait "d'un détournement d'usage d'un signe officiel de qualité et d'une communication opportuniste visant à profiter de l'engouement des consommateurs pour le bio".
bananes bio issus de pays hors UE qui obtiennent cependant, selon eux, le label européen. "Nous considérons que les bananes dites bio importées en Europe ne sont pas bio au regard des normes européennes" très exigeantes, avaient expliqué Eric de Lucy, président de l'UGPBan, affirmant que ces fruits sont labellisées bio selon la règlementation de leur pays d'origine et sont ensuite considérées bio en Europe par équivalence, alors qu'ils sont produits avec des produits phytosanitaires parfois interdits par l'Europe.
"Les producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique ne se battent pas contre le bio. Bien au contraire, leur combat a pour objectif le strict respect du bio européen pour une meilleure valorisation de cette production", assure l'UGPban dans son communiqué.
"Détournement d'usage"…
L'UGPban a été enjointe de cesser sa campagne de communication dès jeudi, sous peine d'avoir à payer 50.000 euros par infraction et par jour, ce qu'elle avait commencé à faire jeudi."Se référer au bio en brouillant les repères comme le fait l'UGPBan n'est pas acceptable", affirme le Synabio, dans un communiqué, estimant qu'il s'agissait "d'un détournement d'usage d'un signe officiel de qualité et d'une communication opportuniste visant à profiter de l'engouement des consommateurs pour le bio".
… contre "fausses bananes bio"
L'UGPban a dénoncé mardi lors d'une conférence "la concurrence déloyale" des "fausses"bananes bio issus de pays hors UE qui obtiennent cependant, selon eux, le label européen. "Nous considérons que les bananes dites bio importées en Europe ne sont pas bio au regard des normes européennes" très exigeantes, avaient expliqué Eric de Lucy, président de l'UGPBan, affirmant que ces fruits sont labellisées bio selon la règlementation de leur pays d'origine et sont ensuite considérées bio en Europe par équivalence, alors qu'ils sont produits avec des produits phytosanitaires parfois interdits par l'Europe.
"Les producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique ne se battent pas contre le bio. Bien au contraire, leur combat a pour objectif le strict respect du bio européen pour une meilleure valorisation de cette production", assure l'UGPban dans son communiqué.