La croissance mondiale devait s'établir à 3,1 % cette année. La région Asie de l’Est et Pacifique connaîtra un léger ralentissement mais sa croissance sera deux fois plus élevée que la moyenne selon les chiffres de la Banque mondiale.
Le premier acteur de l’aide au développement, vient de publier ses prévisions. La Banque mondiale salue une reprise économique généralisée. L’économie devrait, en 2018, évoluer quasiment à pleine capacité. Avec le rebond des investissements, de la production et des échanges commerciaux, la croissance mondiale, exprimée en dollars, atteindrait 3,1 %. C’est 0,2% de plus que les prévisions établies en juin.
La croissance économique mondiale est tirée par les investissements, le secteur manufacturier et les échanges commerciaux tandis que les pays exportateurs de matières premières bénéficient d'un raffermissement des prix de ces produits, explique l'institution basée à Washington.
« La reprise généralisée de la croissance mondiale est encourageante, mais l'heure n'est pas à la complaisance. Nous avons une grande opportunité pour investir dans le capital physique et humain pour nous rapprocher des objectifs d'éradiquer l'extrême pauvreté et favoriser un partage de la prospérité » précise le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
En Chine, la croissance devrait ralentir, passant de 6,8 % en 2017 à 6,4 % en 2018. L’Indonésie devrait voir sa croissance s’accélérer pour atteindre 5,3 % en 2018, contre 5,1 % en 2017. « Les réformes qui favorisent une éducation et des services de santé de qualité et améliorent les services d’infrastructure pourraient accroître sensiblement la croissance potentielle, notamment dans les pays émergents et en développement » explique Shantayanan Devarajan, directeur de la Banque mondiale pour l’économie et le développement.
La Banque mondiale redoute qu'un « resserrement abrupt » des moyens de financement mondiaux compromette la croissance. Elle estime par ailleurs que « l'intensification des restrictions commerciales et la montée des tensions géopolitiques pourraient saper la confiance et l'activité économique ». Ces commentaires visent implicitement les menaces commerciales américaines à l'égard de la Chine ainsi que les tensions exacerbées entre les Etats-Unis et la Corée du Nord qui font peser une menace sur le commerce régional et le transport des matières premières en provenance du Pacifique Sud.
Rebond des matières premières
La hausse du produit intérieur brut (PIB) des pays émergents et en développement, avec 4,5 %, serait supérieure à celle des pays avancés (2,2 %). « La croissance mondiale devrait rester soutenue dans les deux prochaines années, voir s’accélérer dans certains pays émergents et en développement grâce au rebond des matières premières » souligne la Banque dans son rapport.La croissance économique mondiale est tirée par les investissements, le secteur manufacturier et les échanges commerciaux tandis que les pays exportateurs de matières premières bénéficient d'un raffermissement des prix de ces produits, explique l'institution basée à Washington.
« La reprise généralisée de la croissance mondiale est encourageante, mais l'heure n'est pas à la complaisance. Nous avons une grande opportunité pour investir dans le capital physique et humain pour nous rapprocher des objectifs d'éradiquer l'extrême pauvreté et favoriser un partage de la prospérité » précise le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Asie de l’Est et Pacifique
Selon les prévisions, la croissance de la région ralentira pour s’établir à 6,2 % en 2018, contre 6,4 % en 2017, le ralentissement structurel de l’économie chinoise en 2018 étant compensé par une légère reprise cyclique dans le reste de la région. Les risques qui pèsent sur les perspectives de croissance se sont équilibrés. La reprise plus forte que prévue dans les économies avancées pourrait accélérer la croissance de la région. D’un autre côté, la montée des tensions géopolitiques et du protectionnisme dans le monde, le durcissement croissant de la conjoncture financière mondiale et le ralentissement possible des grandes économies asiatiques, y compris la Chine, assombrissent quelque peu les perspectives économiques de la zone Asie-Pacifique.En Chine, la croissance devrait ralentir, passant de 6,8 % en 2017 à 6,4 % en 2018. L’Indonésie devrait voir sa croissance s’accélérer pour atteindre 5,3 % en 2018, contre 5,1 % en 2017. « Les réformes qui favorisent une éducation et des services de santé de qualité et améliorent les services d’infrastructure pourraient accroître sensiblement la croissance potentielle, notamment dans les pays émergents et en développement » explique Shantayanan Devarajan, directeur de la Banque mondiale pour l’économie et le développement.
Situation dans la région Pacifique
Pour les autres pays de la région dont elle soutient les actions de développement, la Banque mondiale indique que la croissance économique des Fidji s’affiche en légère baisse pour 2018, à 3,5% contre 3,8% en 2017. Les îles Salomon montrent une stabilité à 3%, la Papouasie-Nouvelle-Guinée devrait afficher une croissance de 2,5% contre 2,1% en 2017, enfin les Philippines devraient connaître une croissance stable de 6,7%.La Banque mondiale redoute qu'un « resserrement abrupt » des moyens de financement mondiaux compromette la croissance. Elle estime par ailleurs que « l'intensification des restrictions commerciales et la montée des tensions géopolitiques pourraient saper la confiance et l'activité économique ». Ces commentaires visent implicitement les menaces commerciales américaines à l'égard de la Chine ainsi que les tensions exacerbées entre les Etats-Unis et la Corée du Nord qui font peser une menace sur le commerce régional et le transport des matières premières en provenance du Pacifique Sud.