Le Martiniquais Gérald Lérandy s'occupe des cheveux des footballeurs depuis plus de 10 ans. Entre ses mains sont passés Blaise Matuidi, Pierre-Aymeric Aubameyang, Lucas Moura et bien d'autres.
Crêtes, iroquoises, tresses ou cheveux peroxydés, les footballeurs ne manquent pas d'imagination en matière de coiffures. Depuis une dizaine d'années, leurs frasques capillaires font les choux gras de la presse sportive, comme people.
Derrière ces coupes fantaisistes, des virtuoses des ciseaux dont Gérald Lérandy alias Barbé Gé fait partie. Ce Martiniquais de 37 ans s'est lancé dans le métier il y a plus de 10 ans dans l'Hexagone. Venu passer des concours administratifs, il trouve un emploi de coiffeur entre deux examens pour subvenir à ses besoins.
Par l'intermédiaire du joueur Ronald Zubar, Barber Gé fait la rencontre de Djibril Cissé et le coiffe juste avant la finale de Coupe de France 2007. L'attaquant marseillais inscrit deux buts de la tête. Inévitablement, la coupe excentrique est remarquée. "Il m'avait laissé m'exprimer. Je lui avais fait des flammes rouges, ça tapait à l'écran", se souvient-il. Ce qui fera la popularité du coiffeur, désormais sollicité de toutes parts.
"La crête est indémodable. La coupe dégradée sur les côtés et au-dessus, les cheveux sur un côté, est aussi très populaire. Par le passé, c'était le blond platine qui était à la mode. J'ai lancé une tendance plus chocolat. Les joueurs ont accroché. Certains sont superstitieux. Ils demandent des dessins, des motifs… D'autres sont plus classiques, ils font toujours la même chose", explique celui qui voit son travail comme "un art".
Regardez le reportage de France Ô / La1ere :
Pour Barber Gé, l'importance donnée par les footballeurs à leur coiffure est dû à la médiatisation du football. "Les joueurs ont une image de marque à défendre, mais ils font cela aussi pour leur plaisir personnel. Il y a un côté glamour", assure-t-il.
Pour l'Euro, Barber Gé imagine que la mode sera aux "coupes avec des couleurs, des décolorations pour taper à l'écran. On peut s'attendre à des coupes extravagantes, à des folies. Chacun voudra se démarquer", promet-il. Si les joueurs des Bleus l'appellent, Barber Gé a "quelques coupes en tête, mais [il] préfère les garder secrètes pour l'instant". Verdict sur le terrain du stade de France le 10 juin, pour France-Roumanie.
Derrière ces coupes fantaisistes, des virtuoses des ciseaux dont Gérald Lérandy alias Barbé Gé fait partie. Ce Martiniquais de 37 ans s'est lancé dans le métier il y a plus de 10 ans dans l'Hexagone. Venu passer des concours administratifs, il trouve un emploi de coiffeur entre deux examens pour subvenir à ses besoins.
Par l'intermédiaire du joueur Ronald Zubar, Barber Gé fait la rencontre de Djibril Cissé et le coiffe juste avant la finale de Coupe de France 2007. L'attaquant marseillais inscrit deux buts de la tête. Inévitablement, la coupe excentrique est remarquée. "Il m'avait laissé m'exprimer. Je lui avais fait des flammes rouges, ça tapait à l'écran", se souvient-il. Ce qui fera la popularité du coiffeur, désormais sollicité de toutes parts.
La crête : l'incontournable des footeux
Aujourd'hui, Barber Gé sillonne l'Europe pour façonner les crêtes des stars du ballon rond. Il y a peu, il était en Allemagne pour coiffer Pierre-Aymeric Aubameyang, attaquant du Borussia Dortmund. Lucas Moura et Blaise Matuidi (PSG), Yann M'Vila et bien d'autres font également appel à son talent."La crête est indémodable. La coupe dégradée sur les côtés et au-dessus, les cheveux sur un côté, est aussi très populaire. Par le passé, c'était le blond platine qui était à la mode. J'ai lancé une tendance plus chocolat. Les joueurs ont accroché. Certains sont superstitieux. Ils demandent des dessins, des motifs… D'autres sont plus classiques, ils font toujours la même chose", explique celui qui voit son travail comme "un art".
Regardez le reportage de France Ô / La1ere :
Pour Barber Gé, l'importance donnée par les footballeurs à leur coiffure est dû à la médiatisation du football. "Les joueurs ont une image de marque à défendre, mais ils font cela aussi pour leur plaisir personnel. Il y a un côté glamour", assure-t-il.
Pour l'Euro, chacun voudra se démarquer
Cachito Wanduka est joueur professionnel à Dessel, en deuxième division belge. Fréquemment, il passe au salon de Barber Gé. "Je viens chez lui dès que je peux. Je me coupe les cheveux chaque vendredi, au moins les contours. Parfois plus fantaisiste : crête, teintures excentriques, je me suis laissé aller. Pour nous footballeurs, c'est important, on est toujours devant la caméra. Il faut être présentable". Cette fois-ci, il optera pour un couleur caramel, avant de partir en vacances.Pour l'Euro, Barber Gé imagine que la mode sera aux "coupes avec des couleurs, des décolorations pour taper à l'écran. On peut s'attendre à des coupes extravagantes, à des folies. Chacun voudra se démarquer", promet-il. Si les joueurs des Bleus l'appellent, Barber Gé a "quelques coupes en tête, mais [il] préfère les garder secrètes pour l'instant". Verdict sur le terrain du stade de France le 10 juin, pour France-Roumanie.