Le président de la Collectivité territoriale de Guyane explique être "anxieux" avant l'arrivée mardi de la ministre des Outre-mer car "Elle n'arrive pas avec toutes les solutions". Rodolphe Alexandre explique que la barre des 3000 cas de coronavirus sera franchie d'ici la fin de la semaine.
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"Nous ne sommes pas suffisamment écoutés". C'est le message lancé par Rodolphe Alexandre, président de la Collectivité territoriale de Guyane, avant l'arrivée, mardi 23 juin, de la ministre des Outre-mer en Guyane. Il explique ainsi son état d'esprit : "Nous sommes quelque part anxieux car nous pensons qu'elle n'amène pas toutes les solutions. La rencontre que nous aurons avec elle va être décisive."
"On est à plus de 2400 cas et 8 morts. Il est certain que d'ici la fin de semaine on va franchir les 3000 avec certainement un chiffre de mortalité plus important. On avait demandé un hôpital style Mulhouse (NDLR : hôpital militaire de campagne mis en place à Mulhouse au plus fort de l'épidémie dans l'est de la France), on a eu un hôpital civil. Encore une fois, on est pas suffisamment écouté".
Regardez la déclaration de Rodolphe Alexandre qui s'exprimait en visioconférence à une mission d'information sénatoriale sur le trafic de stupéfiants en Guyane. En préambule de son intervention, il a fait cette déclaration :
"On est à plus de 2400 cas et 8 morts. Il est certain que d'ici la fin de semaine on va franchir les 3000 avec certainement un chiffre de mortalité plus important. On avait demandé un hôpital style Mulhouse (NDLR : hôpital militaire de campagne mis en place à Mulhouse au plus fort de l'épidémie dans l'est de la France), on a eu un hôpital civil. Encore une fois, on est pas suffisamment écouté".
Regardez la déclaration de Rodolphe Alexandre qui s'exprimait en visioconférence à une mission d'information sénatoriale sur le trafic de stupéfiants en Guyane. En préambule de son intervention, il a fait cette déclaration :