Le sportif français le mieux payé n'est pas un joueur de football ni un joueur de tennis : à 24 ans, Rudy Gobert a décroché le gros lot en prolongeant lundi soir son contrat avec Utah, pour 102 millions de dollars sur quatre ans.
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Le pivot d'origine guadeloupéenne va toucher un salaire annuel de 25,5 millions de dollars (23,6 millions d'euros, 1,9 M EUR par mois) sur les quatre prochaines années, alors qu'il vient d'entamer sa quatrième saison NBA et qu'il n'a encore jamais disputé les play-offs. Ce fils d'un ancien international français passé lui-même par les États-Unis et le Championnat universitaire (NCAA), profite de l'inflation des salaires en NBA dopée par l'explosion des droits TV, mais aussi de ses impressionnantes qualités physiques et de son énorme potentiel.
Gobert a délogé de la première place du classement des sportifs français les mieux payés un autre joueur de basket qui évolue aussi en NBA : Nicolas Batum était passé en tête en juillet dernier avec ses 24 millions de dollars par saison à Charlotte.
Du haut de ses 2m15, avec son envergure « XXL », Gobert est déjà considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de NBA : il a terminé la saison 2015-16 avec des moyennes de 11 rebonds, dont 7,5 défensifs, et 2,2 contres. Il est parti sur des bases similaires cette saison (12 rbds et 2,7 contres par match) et a sensiblement amélioré son rendement offensif avec 11 points par match (contre 9,1 pts) et son efficacité aux lancers francs (78,6% contre 56,9%).
Comme la plupart des observateurs et comme les dirigeants d'Utah, son partenaire en équipe de France Boris Diaw, qui l'a rejoint à Salt Lake City cette saison, "le voit devenir un grand". "Quand je suis arrivé en NBA, pas beaucoup de gens me connaissait (...) Je peux être une star défensivement, mais je peux apporter aussi beaucoup en attaque, je travaille dur pour cela. J'ai encore beaucoup de choses à accomplir", a expliqué Gobert à l'AFP dimanche dernier.
Gobert, choisi en 27e position de la Draft 2013 à l'origine par Denver qui l'a aussitôt cédé à Utah, a un profil de pivot rare en NBA. Utah est conscient d'avoir déniché une pépite : si le Jazz n'avait pas prolongé le contrat du Français, quelques heures seulement avant l'expiration de son option lundi soir, Gobert aurait été agent libre restreint en juin prochain et les prétendants se seraient alors bousculés.
"C'est un joueur unique. Il est très apprécié, car c'est un défenseur intraitable. Sous ses dessous calmes, il a beaucoup de personnalité. Il a beaucoup d'ambition aussi", prévient Aaron Falk, le journaliste du Salt Lake Tribune qui couvre l'actualité d’Utah Jazz.
Gobert a délogé de la première place du classement des sportifs français les mieux payés un autre joueur de basket qui évolue aussi en NBA : Nicolas Batum était passé en tête en juillet dernier avec ses 24 millions de dollars par saison à Charlotte.
Envergure "XXL"
Rudy Gobert, dont le premier contrat avec Utah en tant que "rookie" s'élevait à 5,5 millions de dollars sur quatre ans, va toucher plus que l'international français Paul Pogba à Manchester United (18 M EUR sur un an), dont le transfert à 105 millions d'euros a fait de Pogba le joueur de foot le plus cher de l'histoire. A titre de comparaison, Tony Parker, référence française en NBA avec ses quatre titres et quinze saisons sous le maillot de San Antonio, émarge en 2016-17 à 14,4 millions de dollars, mais "TP" a 34 ans.Du haut de ses 2m15, avec son envergure « XXL », Gobert est déjà considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de NBA : il a terminé la saison 2015-16 avec des moyennes de 11 rebonds, dont 7,5 défensifs, et 2,2 contres. Il est parti sur des bases similaires cette saison (12 rbds et 2,7 contres par match) et a sensiblement amélioré son rendement offensif avec 11 points par match (contre 9,1 pts) et son efficacité aux lancers francs (78,6% contre 56,9%).
4 more years! #takenote https://t.co/fL3vaTV485 pic.twitter.com/129AhDxOCa
— Rudy Gobert (@rudygobert27) 31 octobre 2016
Pivot rare en NBA
Comme la plupart des observateurs et comme les dirigeants d'Utah, son partenaire en équipe de France Boris Diaw, qui l'a rejoint à Salt Lake City cette saison, "le voit devenir un grand". "Quand je suis arrivé en NBA, pas beaucoup de gens me connaissait (...) Je peux être une star défensivement, mais je peux apporter aussi beaucoup en attaque, je travaille dur pour cela. J'ai encore beaucoup de choses à accomplir", a expliqué Gobert à l'AFP dimanche dernier.Gobert, choisi en 27e position de la Draft 2013 à l'origine par Denver qui l'a aussitôt cédé à Utah, a un profil de pivot rare en NBA. Utah est conscient d'avoir déniché une pépite : si le Jazz n'avait pas prolongé le contrat du Français, quelques heures seulement avant l'expiration de son option lundi soir, Gobert aurait été agent libre restreint en juin prochain et les prétendants se seraient alors bousculés.
"C'est un joueur unique. Il est très apprécié, car c'est un défenseur intraitable. Sous ses dessous calmes, il a beaucoup de personnalité. Il a beaucoup d'ambition aussi", prévient Aaron Falk, le journaliste du Salt Lake Tribune qui couvre l'actualité d’Utah Jazz.