On connaissait le basketteur martiniquais Thierry Rupert décédé en 2013 à l'âge de 35 ans. Le public a découvert Iliana, 18 ans, la fille de Thierry déjà en équipe de France. Et il faudra bientôt compter avec Rayan, le fils, 15 ans. Chez les Rupert, la passion a un nom unique : basket !
Rayan Rupert n'avait pas encore neuf ans lorsque son père Thierry est mort suite à un problème cardiaque. Sa passion pour le basket n'en pas été modifiée. En revanche, sa détermination à en faire son métier a été renforcée. Rayan Rupert - qui raconte avoir réalisé ses premiers dribbles à l'âge de deux ans - ne voulait pas perdre de temps. Au contraire, il va en gagner. En septembre 2018, il intègre le prestigieux Centre Fédéral avec un an d'avance. Première victoire sur un destin cruel.
Le ton est donné sur sa page Instagram : le petit Rayan (1 mètre 94 tout de même) veut devenir un très grand. Pour cela, il travaille. Enormément. Car il sait qu'il doit être patient. Il n'a pas encore la maturité physique de son copain Melvin Ajinça, 15 ans comme lui. Tout comme son père Thierry, Rayan est un basketteur à maturation lente. A l'INSEP, il dispose d'un programme de musculation adaptée et individualisée. Cela ne l'empêche pas d'être surclassé et d'évoluer ainsi tous les week-ends avec les moins de 18 ans dans le Championnat de Nationale 1.
Le reportage de Nicolas Bouiges et Philippe Hernando :
La patience est la clé du succès
Le ton est donné sur sa page Instagram : le petit Rayan (1 mètre 94 tout de même) veut devenir un très grand. Pour cela, il travaille. Enormément. Car il sait qu'il doit être patient. Il n'a pas encore la maturité physique de son copain Melvin Ajinça, 15 ans comme lui. Tout comme son père Thierry, Rayan est un basketteur à maturation lente. A l'INSEP, il dispose d'un programme de musculation adaptée et individualisée. Cela ne l'empêche pas d'être surclassé et d'évoluer ainsi tous les week-ends avec les moins de 18 ans dans le Championnat de Nationale 1.
Le numéro 12 de papa ne les quitte jamais
Tout comme sa soeur Iliana à Bourges, Rayan tient à porter le même numéro que papa. Le 12. Un bel hommage à Thierry Rupert, basketteur incontournable des années 2000. Durant la prochaine décennie, la saga devrait continuer. Avec Iliana et Rayan, le nom Rupert pourrait bien continuer à s'afficher simultanément en équipe de France féminine et masculine !Le reportage de Nicolas Bouiges et Philippe Hernando :