"The Book of Negroes" et "Bois d’ébène", deux fictions sur l’esclavage sur France Télévisions

Image d’une scène de "The Book of Negroes"
Dans le cadre de la Journée nationale de commémoration des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, le 10 mai, France Télévisions diffuse ce lundi et mardi deux fictions sur l’esclavage. 
A l’occasion des diverses célébrations marquant la Journée nationale de commémoration des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, le 10 mai, France Télévisions diffuse une série et un docu-fiction sur l’histoire de l’esclavage.
 
Ce lundi et mardi soirs, France Ô rediffuse l’intégrale de la saison 1 de la célèbre série américano-canadienne « The Book of Negroes » que Les chaînes 1ère Outre-mer diffusent également (lien vers notre sité dédié par ici). L’histoire est celle d’Aminata, enlevée à l’âge de onze ans par des marchands d’esclaves en Afrique de l’Ouest, puis vendue en Caroline du Sud. Elle commence là-bas et malgré elle un extraordinaire périple à travers la révolution américaine. De New York à la Nouvelle Ecosse, en passant la Sierra Leone, elle finit par obtenir sa liberté en Angleterre à l’aube du XIXe siècle.
 

REGARDEZ la bande annonce de « The Book of Negroes »

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Mardi 10 mai, France 2 diffusera un docu-fiction en prime time (20h55). Intitulé « Bois d’ébène », ce film réalisé par Moussa Touré sur un scénario de Jacques Dubuisson retrace l’histoire du gigantesque trafic d'êtres humains qui s’est mis en place entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique du XVe au XIXe siècle. « Récits d'esclaves, carnets de bord de capitaines et lettres d'armateurs forment la trame vibrante d'une histoire de l'esclavage et donnent vie aux destins de Yanka et Toriki, nés libres dans un village du Golfe de Guinée... », précise la chaîne.

ECOUTEZ le réalisateur sénégalais Moussa Touré ("Bois d'ébène") au micro de Marie-Carline Chardonnet de Radio Outre-mer 1ere


Extrait : « On se demande qui on est exactement. Est-ce qu’on a été esclavagiste, est ce qu’on est esclave quand on est issu de la race des esclaves, comme moi ? Les questionnements ne s’arrêtent pas. Ce film c’est pour comprendre aussi la blessure de la mémoire, car la blessure d’une mémoire ne se termine jamais. La question est toujours là. Le mal de l’esclavage émane de ça. (…) A chaque fois que nous en avons l’occasion, il faudrait mettre des empreintes sur cette mémoire, des empreintes explicatives. (…) C’est le film le plus douloureux que j’ai fait dans ma vie. A chaque fois que les figurants sortaient de la case, il y avait des crises de pleurs. Même les acteurs et les actrices. »
 

REGARDEZ la bande annonce de « Bois d’ébène » 

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