Un hôpital a été dévasté par un incendie qui a fait au moins onze morts, avec des scènes de chaos pendant l'évacuation des victimes, à Rio de Janeiro, une ville déjà endeuillée par deux autres incendies spectaculaires en un peu plus d'un an.
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Le feu, qui s'est déclaré jeudi soir à l'hôpital Badim, une clinique privée située près du stade Maracana, dans le nord de Rio, a été maîtrisé en quelques heures, mais les pompiers ont passé la nuit à rechercher des corps dans les décombres, tandis que les victimes étaient évacuées.
Le directeur de l'établissement, Fabio Santoro, a précisé que 11 décès avait été confirmés et que des recherches se poursuivaient "pour retrouver un patient porté disparu".
Les personnes mortes sont âgées de 66 à 96 ans et la plupart se trouvaient dans l'unité de soins intensifs. "La majorité ont péri par asphyxie ou pour d'autres causes liées à l'incendie, comme des complications de leurs maux dues au fait que les appareils qui les maintenaient en vie ont cessé de fonctionner pendant l'incendie", a expliqué à la presse la directrice de l'Institut médico-légal de Rio, Gabriela Graça.
Au plus fort de l'incendie, une épaisse fumée noire s'échappait du bâtiment, pendant que de nombreuses personnes étaient installées sur des matelas et des brancards dans la rue, à même le sol, en attendant les ambulances. Les cas les plus graves ont été acheminés dans un premier temps vers une crèche située à proximité.
"Le médecin est arrivé dans la chambre et nous a dit qu'il y avait le feu et qu'il fallait évacuer le plus vite possible", a expliqué à l'AFP Teresa Dias, 58 ans, qui rendait visite à son père hospitalisé. "Ils l'ont mis sur un fauteuil roulant et l'ont attaché pour éviter qu'il ne tombe. Il y avait plein d'autres malades portés sur des brancards dans les escaliers", a-t-elle ajouté.
Pendant plusieurs heures, la situation a été chaotique, le personnel soignant semblant impuissant face à l'ampleur de la catastrophe, tandis que les proches des patients attendaient des nouvelles avec angoisse. "J'ai entendu un fort bris de vitre et je pensais que c'était des tirs, un braquage. Quand j'ai entendu les cris, je suis descendue pour voir ce qu'il se passait et j'ai vu plein de fumée", a raconté Terezinha Machado, 76 ans, une habitante du quartier.
Les causes de l'incendie restent à déterminer, mais l'établissement a évoqué dans un communiqué la possibilité d'un "court-circuit au niveau d'un groupe électrogène". Les pompiers ont assuré que la clinique possédait les certificats indiquant que les normes de sécurité étaient respectées. Le maire de Rio Marcelo Crivella s'est interrogé sur un possible "sabotage".
"Les expertises diront s'il y a eu ou non un responsable. J'espère avoir tort, mais il faut voir s'il n'y a pas eu de sabotage, il faut enquêter là-dessus", a-t-il affirmé à des journalistes.
Le directeur de l'établissement, Fabio Santoro, a précisé que 11 décès avait été confirmés et que des recherches se poursuivaient "pour retrouver un patient porté disparu".
Les personnes mortes sont âgées de 66 à 96 ans et la plupart se trouvaient dans l'unité de soins intensifs. "La majorité ont péri par asphyxie ou pour d'autres causes liées à l'incendie, comme des complications de leurs maux dues au fait que les appareils qui les maintenaient en vie ont cessé de fonctionner pendant l'incendie", a expliqué à la presse la directrice de l'Institut médico-légal de Rio, Gabriela Graça.
Situation chaotique
L'hôpital a précisé dans un communiqué que 103 patients se trouvaient dans les locaux au moment de la tragédie et que "plus de 100 médecins ont été mobilisés pour porter secours aux victimes". Selon M. Santoro, "77 patients sont hospitalisés" dans d'autres établissements de la ville et 14 "ont pu rentrer chez eux".Au plus fort de l'incendie, une épaisse fumée noire s'échappait du bâtiment, pendant que de nombreuses personnes étaient installées sur des matelas et des brancards dans la rue, à même le sol, en attendant les ambulances. Les cas les plus graves ont été acheminés dans un premier temps vers une crèche située à proximité.
"Le médecin est arrivé dans la chambre et nous a dit qu'il y avait le feu et qu'il fallait évacuer le plus vite possible", a expliqué à l'AFP Teresa Dias, 58 ans, qui rendait visite à son père hospitalisé. "Ils l'ont mis sur un fauteuil roulant et l'ont attaché pour éviter qu'il ne tombe. Il y avait plein d'autres malades portés sur des brancards dans les escaliers", a-t-elle ajouté.
Pendant plusieurs heures, la situation a été chaotique, le personnel soignant semblant impuissant face à l'ampleur de la catastrophe, tandis que les proches des patients attendaient des nouvelles avec angoisse. "J'ai entendu un fort bris de vitre et je pensais que c'était des tirs, un braquage. Quand j'ai entendu les cris, je suis descendue pour voir ce qu'il se passait et j'ai vu plein de fumée", a raconté Terezinha Machado, 76 ans, une habitante du quartier.
Groupe électrogène
"J'ai pu retirer ma mère de sa chambre et quand nous sommes arrivés près des escaliers de secours, il y avait beaucoup de gens qui couraient partout", a dit au site internet d'informations UOL l'avocat Carlos Otorelo, dont la mère de 93 ans était hospitalisée pour une pneumonie. "C'était terrible, parce que la fumée s'est répandue très rapidement", a-t-il ajouté.Les causes de l'incendie restent à déterminer, mais l'établissement a évoqué dans un communiqué la possibilité d'un "court-circuit au niveau d'un groupe électrogène". Les pompiers ont assuré que la clinique possédait les certificats indiquant que les normes de sécurité étaient respectées. Le maire de Rio Marcelo Crivella s'est interrogé sur un possible "sabotage".
"Les expertises diront s'il y a eu ou non un responsable. J'espère avoir tort, mais il faut voir s'il n'y a pas eu de sabotage, il faut enquêter là-dessus", a-t-il affirmé à des journalistes.