En s'engageant dans l'Armée de l'air à 18 ans, Camille pensait faire d'une pierre deux coups : quitter la Martinique pour l'hexagone et faire carrière dans "la grande muette". Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu...
Camille réussit haut la main le certificat d'aptitude militaire sur la base 726 à Nîmes. Mais la hiérarchie militaire le convoque et doute de ses capacités à réussir un tel examen et lui donne un bon de sortie. Il quitte l'armée déçu, animé d'un sentiment d'injustice. Il comprends alors que "la France n'accueille pas tous ses enfants de la même manière".
Il se réfugie alors dans le syndicalisme avec son frère Georges, travaille ensuite dans les assurances puis à la SNCF. Il voyage dans toute l'Europe... et pour un jeune marié ce n'est pas l'idéal. Des amis lui conseillent la RATP. Camille devient alors machiniste sur la ligne 265 à Saint-Denis jusqu'à sa retraite il y a une dizaine d'années. Depuis, ses journées sont bien remplies avec son engagement pour les sans-abris auprès du Secours catholique.
Il se réfugie alors dans le syndicalisme avec son frère Georges, travaille ensuite dans les assurances puis à la SNCF. Il voyage dans toute l'Europe... et pour un jeune marié ce n'est pas l'idéal. Des amis lui conseillent la RATP. Camille devient alors machiniste sur la ligne 265 à Saint-Denis jusqu'à sa retraite il y a une dizaine d'années. Depuis, ses journées sont bien remplies avec son engagement pour les sans-abris auprès du Secours catholique.