La route de Philipsburg, la capitale de Sint-Marteen, est tapissée de panneaux aux couleurs des candidats des neuf partis. La campagne électorale pour les élections anticipées au Parlement est belle et bien lancée.
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Ils sont neuf partis, du rouge au blanc en passant par le vert et l’orange à briguer les suffrages des quelques 22 000 électeurs de Sint-Marteen. Au total, 126 candidats se disputent les 15 sièges du Parlement. Les élections auront lieu le lundi 26 septembre sur la partie hollandaise de Saint-Martin.
Le 30 septembre 2015, le parlement avait voté une motion de censure à l’égard du Premier ministre Marcel Gumbs. Ce dernier a refusé de démissionner. Le gouverneur de Sint-Marteen a ensuite émis un décret de dissolution du parlement. Ce qui entraîne ces élections à venir. Regardez ce reportage de Guadeloupe 1ère :
Organe phare
Elu pour quatre ans, le parlement est l’organe législatif phare de Sint-Marteen. Il peut renverser un gouvernement. C’est la raison pour laquelle, ces élections ont précisément lieu. En tant que pays autonome, Sint-Marteen dispose de sa propre constitution, d'un parlement, d'un Premier ministre, et d'un gouvernement. Le Royaume des Pays-Bas y exerce sa représentation par le biais d'un gouverneur.
Motion de censure
Le 30 septembre 2015, le parlement avait voté une motion de censure à l’égard du Premier ministre Marcel Gumbs. Ce dernier a refusé de démissionner. Le gouverneur de Sint-Marteen a ensuite émis un décret de dissolution du parlement. Ce qui entraîne ces élections à venir. Regardez ce reportage de Guadeloupe 1ère :