Lors des questions au gouvernement, le député de Guadeloupe Olivier Serva a demandé à la ministre de la Santé de confirmer le lien entre le cancer et la chlordécone, mais également d'apporter des précisions sur la mise en place d'un fond d'indemnisation pour les victimes.
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Olivier Serva a demandé à la Ministre de la Santé de confirmer qu'il existe bien un lien entre cancer et exposition au chlordécone ce mardi 12 février lors des question au gouvernment.
Le député de Guadeloupe a également interrogé Agnès Buzyn sur la mise en place d'un fond d'indemnisation pour les victimes de la Chlordécone, sur le renforcement des contrôles des circuits de distribution des produits alimentaires ainsi que sur le relevé gratuit de pollution au chlordécone à la demande des particuliers. Olivier Serva a enfin souhaité des précisions sur la mise en place d'un plan de dépistage gratuit.
Regardez la question d'Olivier Serva et la réponse de la ministre de la Santé Agnès Buzyn
Des propos qui avaient fait vivement réagir les élus de Guadeloupe et de Martinique, pendant et après le le grand débat national consacré aux Outre-mer, mais également les scientifiques à l'origine de travaux prouvant une corrélation entre chlordécone et hausse de cas de cancers.
"Un malentendu", avait alors indiqué l'Elysée pour répondre à cette polémique. "Le président n’a jamais dit que le chlordécone n’était pas cancérigène. Quand il dit : “Il ne faut pas dire que c’est cancérigène”, c’est une façon de dire : “On ne peut pas se contenter de dire que c’est cancérigène, il faut aussi agir.”
Le député de Guadeloupe a également interrogé Agnès Buzyn sur la mise en place d'un fond d'indemnisation pour les victimes de la Chlordécone, sur le renforcement des contrôles des circuits de distribution des produits alimentaires ainsi que sur le relevé gratuit de pollution au chlordécone à la demande des particuliers. Olivier Serva a enfin souhaité des précisions sur la mise en place d'un plan de dépistage gratuit.
Regardez la question d'Olivier Serva et la réponse de la ministre de la Santé Agnès Buzyn
Propos polémiques
Les propos d'Emmanuel Macron lors du grand débat national devant les élus des Outre-mer avait suscité une polémique sur le lien entre le cancer et la chlordécone. Le Président de la République avait indiqué qu'"Il ne faut pas dire que c'est cancérigène. Il est établi que ce produit n'est pas bon, il y a des prévalences qui le prouvent scientifiquement (...) mais je pense qu'il ne faut pas aller jusqu'à dire que c'est cancérigène parce qu'à la fois, on dit quelque chose qui n'est pas vrai et on alimente les peurs."Des propos qui avaient fait vivement réagir les élus de Guadeloupe et de Martinique, pendant et après le le grand débat national consacré aux Outre-mer, mais également les scientifiques à l'origine de travaux prouvant une corrélation entre chlordécone et hausse de cas de cancers.
"Un malentendu", avait alors indiqué l'Elysée pour répondre à cette polémique. "Le président n’a jamais dit que le chlordécone n’était pas cancérigène. Quand il dit : “Il ne faut pas dire que c’est cancérigène”, c’est une façon de dire : “On ne peut pas se contenter de dire que c’est cancérigène, il faut aussi agir.”