Après un cas de choléra détecté chez une femme en provenance d'Anjouan aux Comores, les agents de la Croix-Rouge se déploient dans les quartiers pour répondre aux questions de la population.
"On se rend compte que les gens ne connaissent pas la maladie, les gens ne connaissent pas les symptômes de la maladie. Les gens se posent encore des questions : Est-ce que c'est toujours le Covid ? Est-ce que c'est la fièvre typhoïde ?" remarque Honoré Houemenou, Directeur du pôle prévention santé à la Croix-Rouge française.
La crainte d'une nouvelle crise sanitaire est dans tous les esprits. La population a besoin de soutien et d'information pour comprendre comment se protéger du choléra.
"C'est bien que les agents soient là pour apporter des informations aux gens parce que certains ne comprennent pas. C'est une maladie que certains ignorent. Ils ne connaissent pas grand-chose. Donc en faisant du porte à porte ainsi, les gens finiront par retenir ce qu'on leur dit." réagit un riverain.
La personne atteinte de la maladie est le premier cas recensé sur l'île. Cette femme souffrait de diarrhées et de vomissements. Elle a été hospitalisée pour stopper notamment la diffusion de la bactérie. Les autorités sanitaires veulent désormais éviter tout risque de propagation et repérer d'éventuels cas de choléra.
"Si de nouveaux cas apparaissaient dans cette zone-là, qu'on puisse être réactif, appeler le SAMU et extraire la personne pour une prise en charge à l'hôpital de Mayotte." explique Olivier Brahic, Directeur de l'ARS, l'Agence régionale de santé, de Mayotte.
L'objectif de l'Agence régionale de santé est de disposer d'équipes formées, capables d'intervenir partout sur l'île, 7/7 jours et de diffuser au plus grand nombre cette recommandation :
"Bien se laver les mains, régulièrement et appeler le 15 au moindre doute."
Un récit de Pierre Lacombe sur des images de Mayotte la 1ère.