"Je soutiens très clairement la revendication des 183 euros (pour tous les personnels hospitaliers et du secteur médico-social ndlr) car c'est une mesure de justice professionnelle", a souligné l'ancienne Garde des Sceaux en s'adressant aux quelques centaines de manifestants réunis au centre-ville. "Ce sont des métiers à haute valeur sociale et morale mais manifestement traités à bas coûts financiers et budgétaires. Ma solidarité est totale", a-t-elle lancé.
"Revaloriser ces professions"
A Rennes, environ 250 personnes, infirmiers, médecins ou aides-soignants de l'hôpital public ont répondu à l'appel national lancé par la CGT afin d'exiger une égalité salariale, une uniformisation de leurs conventions collectives ainsi qu'une revalorisation de leur secteur d'activité. "Il faut revaloriser ces professions dans la perception que nous en avons: il faut qu'on cesse de penser que ce sont des métiers que l'on choisit par défaut", a-t-elle ajouté.
Peu avant sa visite impromptue pour soutenir les manifestants, Mme Taubira avait notamment rencontré des membres de l'Association pour l'action sociale et Educative en Ille-et-Vilaine (APASE) à Saint-Grégoire. Interrogée sur sa "stratégie" pour mobiliser l'électorat de gauche, l'ancienne ministre de la Justice a répondu ne pas mener "une campagne militaire", mais une campagne présidentielle.
Dimanche, Mme Taubira a annoncé soumettre sa candidature à l'élection présidentielle aux résultats de la Primaire populaire qui se tiendra du 27 au 30 janvier prochain.
Présidentielle : l'entourage de Christiane Taubira s'organise pour une déclaration de candidature solennelle vendredihttps://t.co/nZa3gdTdku pic.twitter.com/Aay5esneeB
— franceinfo (@franceinfo) January 11, 2022