C'est une affaire bien sordide que rapporte La Dépêche dans son édition du 10 septembre. Dimanche 18 août, à 7h00 du matin, Loïc F. se promène dans le centre de Montauban. Sur son chemin il croise cinq femmes qu'il agresse sexuellement. Les deux dernières, âgées de 70 et 74 ans, sont violées en pleine rue. A la fin de sa sinistre excursion, il n'est pas encore 8h00.
Des explications peu convaincantes
Un geste que le trentenaire Martiniquais a bien du mal à justifier lors du procès en correctionnelle, qui s'est tenu lundi au tribunal de Montauban.
Il explique avoir perdu sa mère à l'âge de sept ans, s'être récemment séparé de sa femme et entretenir des relations tendues avec sa fille. Un discours que, rapporte La Dépêche, le président Michel Redon balaie d'une phrase : "Ne plus avoir de parents, être déracinés, fragile, cela ne fait pas de vous un violeur."
Selon le quotidien régional, le fils d'une des septuagénaires victimes de Loïc F. a eu du mal à contenir son émotion face aux propos du prévenu.
Elle a eu, elle aussi, une vie compliquée, une vie émaillée de violences conjugales. Séparée, elle tombe enceinte, son compagnon part. Elle a eu un troisième homme dans sa vie, Boris mort d'un anévrisme. Le dernier homme qu'elle aura connu, c'est toi!
-- Le fils d'une victime
Loïc F. a été condamné à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt, deux ans de suivi socio-judiciaire à sa libération et 30 000 € de préjudice pour chacune des victimes de viols.