Des milliers de manifestants ont défilé dans le calme samedi à travers la France lors de "la Marche du Siècle". Les jeunes avaient ouvert cette mobilisation partout dans le monde ce vendredi pour dénoncer "l'inaction" contre le changement climatique. Tour d'horizon dans les Outre-mer.
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De La Réunion à la Nouvelle-Calédonie en passant par la Guadeloupe et la Guyane, des centaines de jeunes ont fait la grève de l'école ce vendredi pour reprocher aux dirigeants mondiaux leur manque d'initiatives face au réchauffement de la Terre.
A Nouméa, les élèves des lycées avaient rendez-vous devant les locaux du gouvernement. S'ils étaient une cinquantaine à 8h du matin, leur nombre a grossi au fil de la matinée pour atteindre plusieurs centaines. "C’est important, c’est notre futur, c’est le futur de la planète" indique Raphaëlle, en seconde au lycée Lapérouse à Nouméa. « "Aujourd’hui, il y en a plein qui s’en fichent mais c’est demain qu’on s’en rendra compte. On a envie d’une belle planète pour nous et pour nos enfants et leurs enfants ensuite".
Une délégation de jeunes manifestants a été reçue par Philippe Germain, le président du gouvernement, puis par Philippe Michel, le président de la Province Sud et Nina Julié, en charge de l’environnement.
D’autres ont décidé de participer à leur manière à cet événement. Ainsi, à Païta, des lycéens ont préféré organiser ce vendredi une activité qui aide à lutter contre la pollution au lieu de faire grève. En partenariat avec l’association Caledoclean, ils ont effectué ce matin une récolte des déchets dans la ville de Païta.
En Guyane, les élèves de l'établissement privé de Sainte-Thérèse à Montjoly ont effectué 2 km en marchant de leur lycée à l'hôtel de ville pour marquer leur engagement à la cause climatique et répondre à l'appel de la jeune suédoise Greta Thunberg qui a déclaré à Stockholm: "On fait grève parce qu'on veut un futur et on va continuer".
Au lycée professionnel Gerty Archimède de Morne-à-l'Eau, une poignée d'élèves de seconde s'est prêtée au jeu. Une occasion pour Philippe Lapin, le proviseur, de rappeler que cette thématique tombe à point nommé au sein d'un établissement
Oté zot y trouve pas y fait chaud ?
Trois cent personnes ont marché à Saint-Denis à La Réunion. Elles ont répondu à l’appel national lancé par près de 140 organisations. "On n'a pas de planète B ", " Oté zot y trouve pas y fait chaud ? " sont les slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes brandies par les participants. Toutes ont appelé à une prise de conscience collective pour changer les habitudes de consommation et surtout la façon de se déplacer. Dans le cortège, il y avait beaucoup de slogans contre la Nouvelle Route du Littoral.Une délégation reçue par le président du gouvernement à Nouméa
En nouvelle-Calédonie, Ils étaient plusieurs centaines à avoir répondu ce vendredi à l’appel. Une mobilisation devant les institutions, mais aussi des actions en parallèle dans certains établissements scolaires.A Nouméa, les élèves des lycées avaient rendez-vous devant les locaux du gouvernement. S'ils étaient une cinquantaine à 8h du matin, leur nombre a grossi au fil de la matinée pour atteindre plusieurs centaines. "C’est important, c’est notre futur, c’est le futur de la planète" indique Raphaëlle, en seconde au lycée Lapérouse à Nouméa. « "Aujourd’hui, il y en a plein qui s’en fichent mais c’est demain qu’on s’en rendra compte. On a envie d’une belle planète pour nous et pour nos enfants et leurs enfants ensuite".
Une délégation de jeunes manifestants a été reçue par Philippe Germain, le président du gouvernement, puis par Philippe Michel, le président de la Province Sud et Nina Julié, en charge de l’environnement.
D’autres ont décidé de participer à leur manière à cet événement. Ainsi, à Païta, des lycéens ont préféré organiser ce vendredi une activité qui aide à lutter contre la pollution au lieu de faire grève. En partenariat avec l’association Caledoclean, ils ont effectué ce matin une récolte des déchets dans la ville de Païta.
Du lycée à l'hôtel de ville de Rémire-Montjoly en Guyane
En Guyane, les élèves de l'établissement privé de Sainte-Thérèse à Montjoly ont effectué 2 km en marchant de leur lycée à l'hôtel de ville pour marquer leur engagement à la cause climatique et répondre à l'appel de la jeune suédoise Greta Thunberg qui a déclaré à Stockholm: "On fait grève parce qu'on veut un futur et on va continuer".
On reprend tout simplement notre avenir en main. Cela fait longtemps que l'on sait qu'il y a des problèmes. Nous n’avons plus le temps d'attendre, il faut agir maintenant. On manifeste notre mécontentement contre l'inaction des politiques, des gouvernements, des multinationales qui continuent à polluer notre planète. Nous on dit ça suffit !
Florence Kermel
Des rencontres en Guadeloupe
En Guadeloupe, le réchauffement climatique était également au cœur de la réflexion menée par les lycéens ce vendredi. Si certains ont choisi de manifester dans les rues, comme à Bouillante, d'autres ont participé aux rencontres qui ont été organisées dans les établissements pour sensibiliser les au devenir de la planèteAu lycée professionnel Gerty Archimède de Morne-à-l'Eau, une poignée d'élèves de seconde s'est prêtée au jeu. Une occasion pour Philippe Lapin, le proviseur, de rappeler que cette thématique tombe à point nommé au sein d'un établissement