C'était une filière très organisée avec des mules qui chaque semaine transportaient jusqu'à deux kilos de cocaïne par le vol Cayenne Orly pour alimenter la Drôme et l'Ardèche: les gendarmes ont réussi à la démanteler en interpellant onze personnes, annoncent-ils mercredi.
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Tout a commencé à Tain-l'Hermitage, paisible commune en bord du Rhône de 6.000 habitants plus connue pour ses vins que pour son trafic de drogue. En enquêtant sur un petit trafic local, les gendarmes découvrent une véritable filière organisée.
La cocaïne venait du Suriname, passait en Guyane par pirogue puis en taxi jusqu'à l'aéroport de Cayenne. Là, des mules s'introduisaient dans l'anus des capsules (jusqu'à 600/700 grammes) de drogue et les transportaient sur le vol en direction d'Orly, puis jusqu'à la gare de Valence TGV.
Les mules étaient rémunérées entre 500 et 800 euros les 100 grammes, précise la gendarmerie à l'AFP. A Valence (Drôme), la drogue était préparée puis coupée. Un trafic juteux car achetée 8.000 euros le kilo, elle pouvait être revendue jusqu'à 50.000 euros au
détail.
Parallèlement, une autre filière venant des Pays-Bas alimentait le territoire en héroïne. L'enquête, menée par la Section de recherche de Grenoble avec le groupement de gendarmerie de la Drôme, a permis d'arrêter la tête de la filière guyanaise, un homme d'une trentaine d'années résidant en Guyane, interpellé le 4 février à sa descente d'avion à Orly avec 2,4 kilos dans sa valise.
Quatre d'entre eux ont notamment été arrêtés en flagrant délit lors d'un "go fast" en novembre dans une opération mobilisant près de 90 militaires, dont le GIGN d'Orange (Vaucluse), où 3,7 kilos d'héroïne ont été saisis.
Les 11 suspects ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants en bande organisée, 10 ont été écroués, un dernier placé sous contrôle judiciaire.
Ces filières "guyanaises" se multiplient en France depuis quatre/cinq ans. Auparavant, elles venaient aussi de Guyane mais transitaient d'abord par les Pays-Bas avant d'arriver en France, commente auprès de l'AFP le procureur de Valence, Alex Perrin.
Entre 500 et 800 euros les 100 grammes
La cocaïne venait du Suriname, passait en Guyane par pirogue puis en taxi jusqu'à l'aéroport de Cayenne. Là, des mules s'introduisaient dans l'anus des capsules (jusqu'à 600/700 grammes) de drogue et les transportaient sur le vol en direction d'Orly, puis jusqu'à la gare de Valence TGV.Les mules étaient rémunérées entre 500 et 800 euros les 100 grammes, précise la gendarmerie à l'AFP. A Valence (Drôme), la drogue était préparée puis coupée. Un trafic juteux car achetée 8.000 euros le kilo, elle pouvait être revendue jusqu'à 50.000 euros au
détail.
Parallèlement, une autre filière venant des Pays-Bas alimentait le territoire en héroïne. L'enquête, menée par la Section de recherche de Grenoble avec le groupement de gendarmerie de la Drôme, a permis d'arrêter la tête de la filière guyanaise, un homme d'une trentaine d'années résidant en Guyane, interpellé le 4 février à sa descente d'avion à Orly avec 2,4 kilos dans sa valise.
"Go fast"
Trois mules, des hommes résidant aussi en Guyane, ont également été arrêtés ainsi que sept autres hommes d'une vingtaine d'années, des revendeurs locaux résidant à Valence.Quatre d'entre eux ont notamment été arrêtés en flagrant délit lors d'un "go fast" en novembre dans une opération mobilisant près de 90 militaires, dont le GIGN d'Orange (Vaucluse), où 3,7 kilos d'héroïne ont été saisis.
Les 11 suspects ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants en bande organisée, 10 ont été écroués, un dernier placé sous contrôle judiciaire.
Ces filières "guyanaises" se multiplient en France depuis quatre/cinq ans. Auparavant, elles venaient aussi de Guyane mais transitaient d'abord par les Pays-Bas avant d'arriver en France, commente auprès de l'AFP le procureur de Valence, Alex Perrin.