A l'occasion du 17ème forum PTOM-Union Européenne, les collectivités ultramarines ont exprimés leur inquiétude en cas de Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Ils craignent des conséquences pour la coopération régionale avec les territoires ultramarins britanniques.
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Les Pays et Territoires d'Outre-mer (PTOM) de l'Union européenne, réunis à Tahiti cette semaine pour leur 17e forum, se sont inquiétés des conséquences du Brexit, notamment sur l'assistance financière que leur accorde l'Europe : en cas de Brexit, les collectivités ultra-marines du Royaume-Uni sortiraient mécaniquement de l'Union européenne.
Dans sa déclaration politique, au terme du forum, l'OCTA (Association des PTOM de l'UE) "demande instamment à la Commission européenne de clarifier l'impact du retrait du Royaume-Uni de l'UE sur l'assistance financière et la gouvernance des programmes thématiques et régionaux".
L'OCTA demande aussi à l'Europe d'"augmenter substantiellement l'allocation financière globale accordée aux PTOM, en la portant de 500 à 669 millions d'euros", en s'appuyant sur un rapport du député européen français Maurice Ponga.
"Le rythme de l'Europe est souvent trop lent, et je souhaite qu'on aille plus vite", a déclaré lors d'un point de presse la ministre des outre-mer, Annick Girardin, venue en Polynésie pour la dernière journée d'échanges. A ses côtés, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a souligné l'impact des aides européennes dans le développement de ses archipels.
Dans sa déclaration politique, au terme du forum, l'OCTA (Association des PTOM de l'UE) "demande instamment à la Commission européenne de clarifier l'impact du retrait du Royaume-Uni de l'UE sur l'assistance financière et la gouvernance des programmes thématiques et régionaux".
L'OCTA demande aussi à l'Europe d'"augmenter substantiellement l'allocation financière globale accordée aux PTOM, en la portant de 500 à 669 millions d'euros", en s'appuyant sur un rapport du député européen français Maurice Ponga.
"Le rythme de l'Europe est souvent trop lent, et je souhaite qu'on aille plus vite", a déclaré lors d'un point de presse la ministre des outre-mer, Annick Girardin, venue en Polynésie pour la dernière journée d'échanges. A ses côtés, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a souligné l'impact des aides européennes dans le développement de ses archipels.
Annick Girardin : « Le rythme de l’Europe est souvent trop lent »