Eramet et la SLN vont intensifier leurs efforts pour baisser les coûts de production de l'usine de Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Il s'agit d'affronter les aléas des cours du nickel. Le prix de revient du ferronickel SLN 25, réputé pour sa très haute pureté, est encore trop élevé.
Eramet va intensifier son programme de réduction des coûts pour assurer la pérennité de la Société Le Nickel (SLN) pendant les périodes basses que traversent de façon cyclique les matières premières et le cours du nickel. Le conseil d'administration de la SLN en Nouvelle-Calédonie a estimé qu'il fallait réduire encore plus les coûts de production du ferronickel attendu fin 2017. La SLN vise un objectif à 4$/lb (8 818 dollars par tonne) fin 2020.
Pour gagner la bataille de la compétitivité, la SLN souhaite notamment mettre en place quatre équipes en quart, contre cinq actuellement, ce qui signifierait une augmentation du temps de travail à 42 heures hebdomadaires. Cette mesure, sensible, constituerait un alignement sur les pratiques de ses concurrents mondiaux.
Depuis le 20 août dernier, les cours du nickel se sont repris, mais rien n'est jamais acquis. Ce vendredi soir, le nickel baisse. Il vaut 11.575 dollars par tonne, soit 5,24 dollars par livre à la bourse des métaux de Londres (LME). Le métal fait le yoyo entre demande chinoise, incertitudes aux Philippines, états de stocks mondiaux et...tensions en Corée.